A l’occasion des phases finales du top 14, le MHR se déplace à Lyon ce samedi à 17 heures. Miraculés du championnat, les joueurs savourent ces heures supplémentaires passées sur le terrain, plus soudés que jamais.
Samedi 1er juin, à partir de 17 heures, les joueurs du MHR affronteront le LOU, à Lyon.
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— Montpellier Rugby (@MHR_officiel) 31 mai 2019
Repérages et dernière mise en place dans la tanière du LOU ! #BarragesTop14 pic.twitter.com/54CugaomrG
Rencontrés lors de leur entraînement à Montpellier, les joueurs ont le sourire. C’est ce que constate leur manager, Vern Cotter.
Je sens qu’il y a beaucoup d’enthousiasme, de confiance dans ce groupe. Nous savons que la rencontre va être difficile, ils sont capables de marquer des essais. Mais nous avons cette force mentale pour revenir au score.
MHR : les survivants
Qualifiés à la dernière minute de la dernière journée, le groupe s’est construit en quelques semaines et s’est soudé autour de valeurs insoupçonnées.
Paul Willemse, deuxième ligne au MHR, savoure ce qu’il considère être une chance.
Tu peux jouer une carrière entière sans avoir un esprit comme celui-ci dans une équipe. Pour moi, c’est très positif, ça a peut-être été une bonne chose que l’on soit en difficulté, il y a quelques semaines.
Une équipe soudée
Au lendemain de la défaite contre Perpignan, Mohed Altrad convoquait plusieurs cadres. C’était alors l’occasion de se dire en face quelques vérités. Parallèlement, le groupe s’est soudé derrière deux personnalités : Louis Picamoles et le demi de mêlée Benoît Paillaugue, qui incarne aujourd’hui le renouveau de Montpellier. Résultat : 8 victoires en 9 matches et un billet pour le barrage contre les joueurs du LOU. En l’absence de Louis Picamoles, Benoît Paillaugue devient capitaine.
Avant un match, chacun peut dire ce qu’il a envie, sans connaître la réalité du terrain. Certains disent que nous sommes favoris. Il ne faut pas les écouter.
En phase régulière, Lyon a corrigé deux fois Montpellier. Bien avant la révolte héraultaise. Verdict demain à partir de 17 heures, à Lyon.
Le reportage d’Hélène Macurdy, Benoît de Tugny et Sebastien Fabre.