Rugby. Obligation de suivi pour Stuart Hogg, joueur de Montpellier condamné pour violences domestiques

Le rugbyman écossais de Montpellier, Stuart Hogg, a été condamné à une obligation de suivi pendant un an pour des faits de violences domestiques à l'encontre de son ex-compagne, Gillian Hogg, selon une décision judiciaire rendue jeudi.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'ancien capitaine du XV d'Ecosse (100 sélections) échappe à la prison mais il sera sous surveillance durant une année. Il lui est en outre interdit d'approcher ou de contacter pendant cinq ans la mère de ses quatre enfants, qu'il a épousée en 2016 et dont il est séparé.

À l'été 2023, Hogg avait annoncé mettre un terme à sa carrière. Revenant ensuite sur sa décision, il s'est engagé à l'été 2024 avec le MHR pour au moins deux saisons.

Obligation de suivi en France

Le joueur de 32 ans avait plaidé coupable lors de sa comparution devant la Selkirk Sheriff Court le 4 novembre pour des faits remontant à une période allant de 2019 à 2024.

A LIRE AUSSI - Violences conjugales : le recrutement de Hounkpatin, Haouas et Hogg au Montpellier Hérault Rugby fait polémique

Selon l'acte d'accusation, il a notamment "crié et juré de manière agressive" à l'encontre de Gillian Hogg. Il a également surveillé ses déplacements via une application et lui a "envoyé des messages de nature alarmante et angoissante". La justice écossaise avait reporté l'annonce du verdict afin de déterminer s'il était possible d'imposer une obligation de suivi à l'étranger, où il réside depuis 2024.

Cette mesure "vise à modifier le comportement de la personne en l'obligeant à se rendre régulièrement à des rendez-vous avec un travailleur social de la justice pénale", selon le Scottish Sentencing Council. La personne en charge du suivi s'assure également que la personne condamnée respecte les obligations du jugement.

200 SMS en quelques heures

M. Hogg n'a fait aucun commentaire au moment de quitter le tribunal, accompagné par ses parents.
"Personne ne devrait avoir à vivre dans la crainte d'un partenaire ou d'un ancien partenaire", a déclaré Lynne Barrie, la procureure. "Le traumatisme subi par les victimes - et les enfants qui sont témoins de ces crimes - est important. J'invite instamment toute personne touchée par un délit similaire à se manifester et à le signaler."

Durant leurs années communes, Stuart Hogg pouvait se mettre en colère et harceler sa femme, comme lorsqu'il lui a envoyé plus de 200 SMS en l'espace de quelques heures, provoquant chez elle une crise de panique. Il a pu reprocher également à son épouse "de ne pas être drôle" parce qu'elle refusait de participer à ses soirées alcoolisées, a-t-il été rapporté par le tribunal.

"La violence domestique, sous quelque forme que ce soit, est totalement inacceptable", a commenté le sergent détective Jade Wardell, cité dans un communiqué. "Si la victime ne s'était pas manifestée et n'avait pas signalé ces incidents, nous n'aurions pas pu faire en sorte que Hogg en subisse les conséquences", a-t-il ajouté.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information