Saint-Clément-de-Rivière : un nouveau recours contre le projet Oxylane de Décathlon rejeté par le tribunal administratif

Le tribunal administratif a rejeté une nouvelle fois, un recours déposé contre le projet Oxylane, à Saint-Clément-de-Rivière. Les opposants de cette future vaste zone commerciale sur des terres agricoles, porté par l’enseigne Décathlon, ont déjà déposé de nombreux recours. 

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Nouveau feuilleton dans l'affaire du projet Oxylane à Saint-Clément-de-Rivière. Mercredi 15 juillet, le tribunal administratif de Montpellier, a une nouvelle fois rejeté la demande de recours contre le projet formée par l'association Non au béton. Un recours contre le permis d'aménager modificatif délivré le 18 mars 2019 par la mairie de Saint-Clément-de-Rivière au profit de l'enseigne Décathlon. 

Un projet sur 24 hectares

Le projet mené prévoit de regrouper sur 24 hectares de la commune de Saint-Clément de Rivière des enseignes commerciales (Truffaut, Décathlon et une grande surface alimentaire), des terrains et des sports ... Une zone à la fois commerciale et ludique qui, selon ses promoteurs, pourrait créer quelques 200 emplois.
 
Un projet contesté point par point par plusieurs associations qui ont multiplié les recours, dont "Non au Béton" - 18 au total - contre le projet Oxylane, notamment sur les permis d'aménager et de construire.

"On marche sur la tête"

Les associations ont notamment pointé du doigt, au fur et à mesure de la procédure, l'absence de transports publics, de pistes cyclables et surtout la bétonisation de terres agricoles et d'espaces boisés.

Alain Berthet, porte-parole de Non au béton, s'indigne de cette décision, incompréhensible selon lui :
 

On marche sur la tête dans ce projet. Comment on va laisser détruire 25 hectares de nature sans certitude sur les travaux d’aménagement de voirie qui vont permettre l’accès à cette zone commerciale ?

Alain Berthet, porte-parole de Non au béton

Absence de motivation

Selon lui, le Tribunal n'a pas répondu aux deux questions posées. 
  • l'ajout dans le règlement du lotissement des "structures d'accueil et d'hébergement ainsi que les annexes s'y rattachant directement" qui ne figuraient pas dans le règlement initial.
  • la constructibilité du lot n°5 du fait du permis d’aménager modificatif, aggravant également la non-conformité actuelle du projet aux dispositions du Code de l'Urbanisme.
L'association prévoit déjà de former un pourvoi devant le Conseil d’Etat, mais "sans grand espoir". Alain Berthet, déçu des décisions des juridictions, appelle à ce qu'une solution politique soit trouvée. 
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