Après avoir perdu une centaine d'emploi fin 2015, le site Schneider Electric de Fabrègues, dans la métropole de Montpellier va fermer, probablement en 2019. Selon les représentants du personnel, les 54 emplois seront supprimés.
Le site Schneider Electric de Fabrègues, près de Montpellier, qui fabrique des transformateurs est définitivement condamné. La direction du groupe a annoncé, ce lundi matin en CCE, la fermeture de cette unité.
Ce sont 54 emplois qui sont menacés. Toutefois, aucune date officielle n'est pour l'heure connue. Les syndicats avancent l'été 2018.
A Fabrègues, il y aurait "une vague de licenciements à l'été 2018 et une fermeture totale début 2019", selon un responsable de la CFDT, Danielle Girardeaux.
La direction "envisage l'arrêt des activités du site" alors que celui-ci a "fortement subi la crise du secteur pétrole et gaz ces dernières années", a-t-elle confirmé à l'AFP, mettant en avant une "baisse continue du chiffre d'affaires" et de "lourdes pertes structurelles".
L'entreprise est "en discussion avec quatre repreneurs" potentiels, probablement pour une reprise partielle du site, selon la CFDT.
Par ailleurs, le comité central d'entreprise a laissé entendre que 15 emplois seraient prochainement supprimés au siège de Schneider Electric, à Lattes près de Montpellier, probablement au service comptabilité.
Depuis 2013, le groupe Schneider Electric réduit la voilure dans l'Hérault sur tous ses sites. Cette année là, l'unité de Montpellier, installée dans le quartier de la Pompignane, a fermé ses portes, avec à la clef la suppression de 120 emplois.
Le groupe Schneider Electric employait quelque 19.000 personnes en France en 2017.