Déménager ailleurs en France ou quitter l'entreprise, 95 des 150 salariés de Schneider Electric à Fabrègues, vont devoir choisir. Les employés concernés par cette restructuration et cette délocalisation ont reçu un courrier de la direction, ce mercredi. Beaucoup sont inquiets.
Depuis ce mercredi matin, à l'usine Schneider Electric de Fabrègues, les 95 suppressions de postes annoncées ont un visage. Les salariés qui ont reçu une convocation de la direction savent que c'est mauvais signe.
Chacun des 95 salariés convoqués a potentiellement le choix entre le licenciement ou la mobilité au sein d'une usine en France ou à l'étranger.
Mardi, un premier moule de poste électrique en béton a quitté le site. Un salarié l'a filmé, symbole pour lui du démantèlement de l'usine dont l'activité est en grande partie délocalisée.
Le site de Fabrègues perd ainsi les 2/3 de ses emplois. Aux alentours, les entreprises sous-traitantes vont aussi souffrir.
Les syndicats ont déposé un recours devant le Tribunal administratif contre le PSE, le plan de sauvegarde de l'emploi et sa validation par les services de l'Etat.
Il sera examiné fin octobre, quand la plupart des salariés auront déjà quitté l'usine.
Reportage F3 LR : S.Navas et S.Bonnet