Lundi dernier, deux accidents dramatiques avaient lieu dans l'Hérault : un motard a perdu la vie à Agde et deux jeunes ont été grièvement blessées en scooter. Le département est un des plus accidentogènes de France pour les deux roues.
Ils se faufilent entre les voitures avec une rapidité et une précision qui fait froid dans le dos. Un virage trop serré, et le cycliste ou le motard se retrouve couché sur le bitume. A Montpellier, la circulation est toujours plus dense, ce qui complique la cohabitation entre deux-roues et automobilistes.
46 morts en 2017, pour 2% du trafic
L'Hérault, un département particulièrement accidentogène pour les deux-roues.
Entre janvier et octobre 2017, 14 des 46 morts sur la route circulaient en vélo, cyclomoteur ou moto ; soit quasiment un tiers des victimes.
Des chiffres alarmants quand on sait que les deux-roues représentent à peine 2 % du trafic.
Le département l'a bien compris. Il dirige une étude sur l'ensemble des accidents concernant les deux-roues survenus entre 2011 et 2015. Objectif : identifier et évaluer les facteurs accidentogènes.
Cette étude doit définir des pistes permettant de lutter efficacement contre ces accidents. Un résultat attendu pour le début de l'année 2018.
En octobre dernier, huit personnes ont perdu la vie sur les routes, dont un motard et un cycliste.
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