La 3ème étape de la 51e Solitaire du Figaro a été disputée mercredi entre Dunkerque et Saint-Nazaire. Marc Mallaret, jeune skipper du CER Occitanie, a terminé à la seconde place de la plus longue étape de cette course à la voile. Le jeune bizuth héraultais a fait une belle remontada !
Quatre étapes en trois semaines de course, c'est cela la Solitaire du Figaro ! La troisième étape, longue de 492 nautiques fut plutôt éprouvante pour tous les navigateurs en lice : partis de Dunkerque, il leur a fallu plus de 4 jours pour descende jusqu'au port de Saint Nazaire, en Loire-Atlantique.
Cette étape-marathon a été rythmée par 45 changements de leader, au gré des nombreux caprices du vent. A l'arrivée sur les pontons dans la nuit de mercredi à jeudi, Marc Mallaret arborait un grand sourire : le jeune navigateur, originaire de Mauguio près de Montpellier, a fini deuxième de l'étape. Avoir failli abandonner, le trentenaire a remonté trente places. Pas mal pour un bizuth !
Là, je suis vidé, mentalement épuisé, mais j’ai exulté sur la ligne tellement c’est beau cette Solitaire.
Mallaret rétrogradé
Mais le jeune héraultais a commis une erreur au départ de cette 3ème étape et il vient d'écoper d'une pénalité de 30 minutes pour avoir franchi la zone interdite du Port de Calais.Il descend donc d'une marche sur le podium (de la seconde à la troisième place de l'étape), comme l'explique ce post publié sur le compte Facebook de La Solitaire du Figaro :
Deux autres navigateurs héraultais toujours en course
Toujours aux avant-postes, Pierre Quiroga, autre navigateur héraultais qui vient d'avoir 28 ans, a lui aussi été l’un des grands animateurs de la bataille, ces derniers jours sur l'eau. 10ème de l’étape, il est classé 9ème au général, à 2 heure et 4 minutes."C’était dur de rester devant et de trouver les bons réglages, d’affiner la stratégie et de trouver l’énergie. Le dernier coup gagnant s’est joué autour de Belle-Ile et je crois que peu de marins étaient encore suffisamment frais pour avoir la bonne réflexion stratégique. On avait tant donné avant ! J’ai fêté mon anniversaire en tête, avec un joli coucher de soleil au large de l’île de Batz, un beau cadeau ! "
Parti avec l'un des plus petit budget de la flotte, il racontait fin aout à nos confrères du Télégramme son bon début de saison tout en admettant son manque d'endurance :
"Ce qui nous manque le plus c’est la gestion de l’effort. On sait tenir à fond sur 5-6 heures mais gérer sur quatre jours…"
4ème et dernière étape dimanche
La dernière étape sera très courte et cruciale, vu le faible écart qui sépare les premiers skippers.Elle se disputera sur 24 heures et 183 milles, samedi et dimanche, entre l'île d'Yeu et Belle-Île, via l'îsle de Groix, pour finir dans l'estuaire de la Loire.