Le gendarme financier du rugby français a été saisi en mars pour "inobservation des dispositions relatives aux procédures de contrôle et à la production des informations et dépassement du Salary Cap" mais a décidé de ne pas sanctionner le MHR. La Ligue de rugby se réserve le droit de faire appel.
Montpellier ne sera pas sanctionné par le gendarme financier du rugby français pour dépassement du plafond salarial. C'est l'annonce faite par la ligue nationale de rugby (LNR) ce vendredi 8 juin.
La Ligue, qui a indiqué à l'AFP n'avoir pas encore connaissance des motivations de la DNACG, se réserve le droit de faire appel devant la commission d'appel de la Fédération Française de Rugby."Le Conseil Supérieur de la Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion a décidé de ne pas prononcer de sanction disciplinaire à l'encontre du Montpellier Hérault Rugby du fait des manquements dont il était saisi au titre de la saison 2016/2017."
Montpellier avait été signalé en mars pour un dépassement du salary cap entre 350.000 et 400.000 euros lors de la saison 2016-2017.
Une procédure que M. Altrad avait alors qualifié d'"inacceptable", ciblant "l'amateurisme" de la LNR.
Avant la finale du Top 14 perdue par son club face à Castres samedi (13-29), Mohed Altrad s'était dit lors d'un entretien à l'AFP "extrêmement serein et tranquille", évoquant "une procédure classique".
Un changement de ton dans l'air du temps: l'apaisement des relations entre la Fédération, dont Altrad est devenu en quelques mois un partenaire essentiel et controversé, et la Ligue s'est concrétisé fin mai par l'officialisation d'une nouvelle convention courant jusqu'en 2023.
La révélation en août 2017 d'un contrat privé entre Altrad et le président de la FFR Bernard Laporte, soupçonné d'avoir fait pression sur sa commission d'appel pour réduire une précédente sanction touchant Montpellier, avait entraîné un climat de tension entre Altrad et plusieurs présidents de clubs du Top 14.
Dans le cadre de cette affaire, des perquisitions ont été menées en janvier au domicile d'Altrad et au siège de la FFR à Marcoussis, où le XV de France préparait le Tournoi des six nations.
L'enquête est toujours en cours.