C'est sur la commune de Marsillargues que le Mas du Peyron s'est construit au fil du temps et des envies de la famille Clopès. Un Mas qui accueille et qui vous offre le temps d'une visite la découverte de la culture camarguaise.
Même si la Camargue n’est pas dans l’Hérault, bien des communes de l’Est du département s’y réfèrent. C'est ce que l'on nomme la "petite Camargue" ou la "Camargue gardoise" un territoire de type camarguais situé entre le petit Rhone et le Vidourle. Les traditions taurines y sont bien présentes.
Le mas du Peyron se situe à la frontière du Gard et de l'Hérault, route de Saint-Laurent-d'Aigouze à Marsillargues. Cette ferme est le réceptacle de la culture camarguaise.
Une maison et des bâtiments d’élevage attenants. Des paddocks pour chevaux, vaches, brebis, chèvres. Une carrière pour la pratique de l’équitation.
La passion de la Bouvine
C'est l'histoire d'un homme, Jean Clopès et de ses passions pour son pays natal. Son père lui offre pour ses 13 ans un cheval camarguais. Un évènement fondamental à l'origine de son goût immodéré pour la bouvine ou bouvino en provençal. Pour tout ce qui touche aux traditions du milieu taurin, pour cette terre d'élevage du taureau de Camargue, aux jeux de courses camarguaises qui en découlent, abrivade, bandide.
Il commence ainsi à travailler dans une manade, tout en poursuivant ses études. Il obtient un doctorat en archéologie, mais abandonne cette voie, pour assouvir sa passion. Il devient gardian pendant plus de 10 ans.
Sensible à l'adéquation de l'homme avec son environnement, il enseigne dans un lycée agricole, et développe la traction animale, qui induit des bénéfices majeurs dans la relation de l'homme à la nature.
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vues aériennes du Mas du Peyron à Marsillargues
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©Pascal NEUSCHWANDER
Accueil à la ferme
Aujourd’hui, Jean se consacre pleinement, avec Muriel, son épouse, aux activités d'élevage de la ferme.
Les animaux qu’il élève, sont principalement de races locales et rustiques, à quelques exceptions près, pour ceux qui ont trouvé refuge au mas : le zébu qui provient d'un cirque, le cochon chinois abandonné.
Les chevaux sont camarguais, les chèvres du Rove et les brebis raioles, le chien de Crau.
Avoir différentes espèces sur la ferme, cela crée une harmonie, quelque chose d'invisible mais de perceptible"
Jean Clopès
Et bien sûr la volaille comme une ferme se doit d'avoir une basse-cour, et le potager qui approvisionnent la cuisine de Jean. Des mets savoureux pour la table d'hôtes. Ils ont choisi d’accueillir des convives de passage, des campings caristes, pour partager leur connaissance et l’amour du Pays.
Jean sait raconter l'histoire de la Camargue, de ses chevaux, ses taureaux, ses gardians, et décrire ce milieu si particulier dans lequel ils vivent, les marais, les sansouïres, écosystèmes herbeux et prairies halophiles méditerranéennes.
Les objets chinés qui composent et ornementent les lieux, contribuent à vous plonger dans cet univers. La boutique vous permet quelques achats de produits locaux dont le fromage au lait de chèvre du Rove au goût et à la texture uniques et exceptionnels.
