VIDEO. "Quand on part, on n'a que dalle !" Grogne salariale des policiers municipaux à Montpellier

durée de la vidéo : 00h00mn49s
Les policiers municipaux ont manifesté ce samedi 3 février 2024 devant la préfecture de Montpellier, dans l'Hérault, dans le cadre d'un appel national lancé par les syndicats pour réclamer de meilleurs salaires et retraites.
Les policiers municipaux ont manifesté ce samedi 3 février 2024 devant la préfecture de Montpellier, dans l'Hérault, dans le cadre d'un appel national lancé par les syndicats pour réclamer de meilleurs salaires et retraites. ©WILL Thierry / France 3 Languedoc-Roussillon

Les policiers municipaux ont manifesté ce samedi 3 février devant la préfecture de Montpellier, dans l'Hérault, dans le cadre d'un appel national lancé par les syndicats pour réclamer de meilleurs salaires et de meilleures retraites.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Près de 200 policiers municipaux, venus de plusieurs villes de l'Hérault et des départements limitrophes, se sont rassemblés devant la préfecture de Montpellier ce samedi 3 février à 14h. Leur revendication principale : être traités au même niveau que les policiers nationaux, dont les missions se rapprochent de plus en plus des leurs selon eux.

Les policiers municipaux ont manifesté ce samedi 3 février 2024 devant la préfecture de Montpellier, dans l'Hérault, dans le cadre d'un appel national lancé par les syndicats pour réclamer de meilleurs salaires et retraites. © WILL Thierry / France 3 Languedoc-Roussillon

"Nos primes ne sont pas intégrées à la retraite, sachant qu'en plus, avec la dernière réforme, on part à 64 ans et avec 1 400 euros environ, donc, toute notre vie, on paye des impôts sur notre prime, mais quand on part, on n'a que dalle !", dénonce Romain Blanes, délégué CGT Police. "Quelqu'un qui est en police nationale ou gendarmerie a un an de bonification tous les cinq ans et part avec ses primes intégrées à la retraite, ce qui fait dans les 2 000 euros. C'est loin d'être négligeable, surtout qu'il part à 57 ans, mais nous, on peut se retrouver sur la voie publique à 64 ans !"

On nous donne des droits et beaucoup de devoirs, on les prend avec plaisir [...], mais on demande du respect, c'est-à-dire de pouvoir vivre dignement au niveau de la retraite.

Valérie Larose, policière municipale à Agde (Hérault)

Des policiers du département, mais pas seulement, puisque des collègues de villes du Gard sont également venus leur prêter main-forte, comme  Alexandra Lavesque. "On a de plus en plus de délinquance, de plus en plus de danger dans notre travail, mais on a zéro reconnaissance de la part du gouvernement", déplore la policière municipale à Nîmes. "En 1998, on manifestait déjà pour les mêmes choses et on n'a toujours rien obtenu, donc ça commence à bien faire..."

La fédération municipale de la police Héraut-Gard s'est désolidarisée de ces rassemblements.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information