VIDEO. "Quand on part, on n'a que dalle !" Grogne salariale des policiers municipaux à Montpellier

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Les policiers municipaux ont manifesté ce samedi 3 février 2024 devant la préfecture de Montpellier, dans l'Hérault, dans le cadre d'un appel national lancé par les syndicats pour réclamer de meilleurs salaires et retraites. ©WILL Thierry / France 3 Languedoc-Roussillon

Les policiers municipaux ont manifesté ce samedi 3 février devant la préfecture de Montpellier, dans l'Hérault, dans le cadre d'un appel national lancé par les syndicats pour réclamer de meilleurs salaires et de meilleures retraites.

Près de 200 policiers municipaux, venus de plusieurs villes de l'Hérault et des départements limitrophes, se sont rassemblés devant la préfecture de Montpellier ce samedi 3 février à 14h. Leur revendication principale : être traités au même niveau que les policiers nationaux, dont les missions se rapprochent de plus en plus des leurs selon eux.

"Nos primes ne sont pas intégrées à la retraite, sachant qu'en plus, avec la dernière réforme, on part à 64 ans et avec 1 400 euros environ, donc, toute notre vie, on paye des impôts sur notre prime, mais quand on part, on n'a que dalle !", dénonce Romain Blanes, délégué CGT Police. "Quelqu'un qui est en police nationale ou gendarmerie a un an de bonification tous les cinq ans et part avec ses primes intégrées à la retraite, ce qui fait dans les 2 000 euros. C'est loin d'être négligeable, surtout qu'il part à 57 ans, mais nous, on peut se retrouver sur la voie publique à 64 ans !"

On nous donne des droits et beaucoup de devoirs, on les prend avec plaisir [...], mais on demande du respect, c'est-à-dire de pouvoir vivre dignement au niveau de la retraite.

Valérie Larose, policière municipale à Agde (Hérault)

Des policiers du département, mais pas seulement, puisque des collègues de villes du Gard sont également venus leur prêter main-forte, comme  Alexandra Lavesque. "On a de plus en plus de délinquance, de plus en plus de danger dans notre travail, mais on a zéro reconnaissance de la part du gouvernement", déplore la policière municipale à Nîmes. "En 1998, on manifestait déjà pour les mêmes choses et on n'a toujours rien obtenu, donc ça commence à bien faire..."

La fédération municipale de la police Héraut-Gard s'est désolidarisée de ces rassemblements.

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