Des heurts entre des manifestants et la police ont éclaté, ce samedi après-midi, à Montpellier, lors d'une manifestation sous haute tension, notamment pour protester contre la réforme de l'accès aux études universitaires à Montpellier ou encore l'évacuation de la Zad de Notre-Dame-des-Landes.
Plusieurs centaines de personnes ont défilé, ce samedi après-midi, sous haute tension notamment pour protester contre l'évacuation de la Zad de Notre-Dame-des-Landes ou contre la réforme de l'accès aux études universitaires à Montpellier, où des heurts avec la police ont éclaté.
Un reportage de Daniel De Barros et Julianne Paul
Manifestation sous haute tension à Montpellier
Plusieurs centaines de personnes ont défilé samedi après-midi sous haute tension notamment pour protester contre l'évacuation de la Zad de Notre-Dame-des-Landes ou contre la réforme de l'accès aux études universitaires à Montpellier, où des heurts avec la police ont éclaté. Des magasins ont également été saccagés, des manifestants ont notamment jeté des pavés sur des vitrines.
Violences urbaines à #Montpellier banques et magasins vitrines complètement saccagés #manifestation @BFMTV @CNEWS @LCI @Europe1 pic.twitter.com/82CSMeK5a9
— Thierry Boussarie (@TBoussarie) 14 avril 2018
La manifestation devait surtout regrouper des étudiants
Dès le départ du cortège, qui devait initialement surtout regrouper des étudiants à l'appel d'une Coordination nationale des luttes, des incidents ont eu lieu entre quelque 200 manifestants au visage dissimulé et les forces de l'ordre, ont constaté nos journalistes sur place.
#montpellier pic.twitter.com/M5tqfAiqZF
— champagnetété (@theo_gally) 14 avril 2018
Environ 200 manifestants au visage dissimulé
La manifestation a dû reculer après des jets de projectiles et des tirs de gaz lacrymogènes. "Police nationale, milice du capital", scandaient notamment ces manifestants se présentant comme des antifascistes. "Zad partout", "Non à intervention militaire à Notre-Dame des Landes", pouvait-on lire sur des pancartes dans le cortège. Le long du parcours des quelque 400 manifestants, selon la police, à "plus de 1.000", selon les syndicats, les rideaux de tous les commerces étaient baissés.