Montpellier : quelles conséquences après le "sabotage" à la fac Paul-Valéry ?

De nombreux rassemblements sont prévus au cours de la journée du côté des élèves mais aussi du corps enseignant des différentes universités de Montpellier. 300 enseignants et personnels se sont réunis ce matin à la fac Paul-Valéry pour exprimer leur ras-le-bol à la suite des derniers événements.

Ce mercredi, les examens en ligne de la faculté Paul-Valéry ont été suspendus à la suite d’un « sabotage informatique » selon le président de l’université, Patrick Gilli.


Un reportage d'Isabelle Bris et Franck Detranchant

De nombreux rassemblements étaient prévus au cours de la journée du côté des élèves mais aussi du corps enseignant des différentes universités de Montpellier. 300 enseignants et personnels se sont réunis ce matin à la fac Paul-Valéry pour exprimer leur ras-le-bol à la suite des derniers événements. ©F3LR


Soutenu par la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, par le préfet de l’Hérault et la rectrice de Montpellier, le président de l'université a porté plainte.



Ce jeudi matin, 200 à 300 enseignants et personnels se sont réunis au sein de la fac Paul-Valéry pour réaffirmer leur soutien « pacifique » aux étudiants. Cependant, tous condamnent fermement ce qu’il s’est passé ce mercredi et estiment qu’une limite a été franchie. 


De leur côté, des étudiants, qui réfutent toute responsabilité dans les événements de la veille, se sont donnés rendez-vous ce matin à l’arrêt de tramway Saint-Eloi. Leur objectif, assurer leur soutien à toute personne inquiétée par la justice ou l'université dans le cadre de cette affaire. Car ils considèrent que :

"Cet acte est la conséquence logique de la situation de tensions mise en place par l'ex-direction, soumise à la politique du gouvernement. » peut-on lire sur la page facebook du comité de mobilisation."


Un reportage d'Isabelle Bris et Franck Detranchant


Patrick Gilli, le président de l’université Paul-Valéry, n'exclut pas de demander une intervention des forces de l'ordre pour faire évacuer la fac. Des enseignants et personnels envisagent d'exercer leur droit de retrait car ils commencent à ne plus se sentir en sécurité à la fac. 
Par ailleurs, les examens ont été suspendus. Ils ne reprendront pas avant lundi.



Le président de la République Emmanuel Macron a réagi ce jeudi lors de son interview au 13h de TF1. "Ce ne sont pas des étudiants mais des agitateurs professionnels.", selon le président de la République. "Ils doivent comprendre que nous sommes dans un état de droit.", a insisté Emmanuel Macron. "Les étudiants doivent comprendre une chose : s'ils veulent avoir leurs examens en fin d'années ils doivent réviser. Car il n'y aura pas d'examens en chocolat dans cette République.", a aussi prévenu le président.



A la fac Paul-Valéry, après le choc, le calme est revenu et le dialogue a été rétabli entre les personnels de la fac et es étudiants. Si bien que le bâtiment administratif de l'université a été débloqué ce jeudi après-midi.



Une conférence de presse des étudiants de la fac Paul-Valéry est prévue ce jeudi après-midi à 15h00.

D'autre part cet après-midi à 13h, un rassemblement était prévu devant la préfecture, pour "réclamer justice" concernant les événements qui se sont produits à la fac de droit dans la nuit du 22 au 23 mars dernier.


Une manifestation étudiante est prévue ce samedi. Une autre est prévue jeudi 19 avril.



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