VIDEO. "J'ai pas envie de m'arrêter" : boulanger depuis bientôt 70 ans, Jean-Claude transmet son goût du travail à son fils et son petit-fils

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À presque 83 ans, Jean-Claude continue de venir travailler tous les matins dans sa boulangerie, bientôt 70 années de labeur. Une belle affaire de famille puisque c'est son fils qui a repris le flambeau, soutenu depuis quelques années par son petit-fils. Une dynastie de commerçants. ©FTV

À presque 83 ans, Jean-Claude continue de venir travailler tous les matins dans sa boulangerie, bientôt 70 années de labeur. Une belle affaire de famille puisque c'est son fils qui a repris le flambeau, soutenu depuis quelques années par son petit-fils. Les Puech, une dynastie d'artisans boulangers.

Le grand-père, la grand-mère, le fils et le petit-fils. Chez les Puech, la boulangerie c’est une histoire de famille. Pour Jean-Claude, 83 ans, impensable de ne plus mettre la main à la pâte.

"J'ai pas envie de m'arrêter. Cela me fera 70 ans de travail et d'activité, l'an prochain", avoue Jean-Claude devant son pétrin.

La retraite, ce boulanger n’y a jamais pensé. Installé à Montagnac près de Béziers dans l'Hérault, depuis 1966, il veut continuer à travailler en famille autant qu’il le pourra.

Je les aide tranquillement. Je le prends à l'aise. D'ailleurs, mon fils me dit tout le temps, arrête il fait chaud. Mais tout travail commencé doit être achevé.

Jean-Claude Puech, boulanger depuis 70 ans

La transmission du savoir-faire

Une philosophie transmise à son petit-fils Gauthier qui savoure la présence de son grand-père. "C'est génial, il n'y en a pas beaucoup qui ont cette chance-là de travailler avec leur grand-père. On profite des bons moments, des conseils. Il m'a appris, le sérieux, le travail et le travail... et le travail aussi", s'amuse Gauthier Puech en faisant ses baguettes.

Quand Jean-Claude a eu 60 ans, c’est son fils Laurent qui a repris l’affaire. Mais contrairement à son aîné, ce dernier rêve de grand air.

Dès que je peux partir, moi je m'en vais. C'est fatigant, on vit en décalé par rapport à tout le monde. C'est 12 heures de travail par jour, faut pas compter ses heures.

Laurent Puech, boulanger et fils de Jean-Claude

Désormais, l'âge aidant et face aux conditions de travail difficiles, Jean-Claude a dû lever le pied pour continuer à exercer.

"De temps en temps, je fais une pause et je parle avec les clients de la pluie et du beau temps. C'est mon passe-temps maintenant", explique Jean-Claude.

Un passe-temps que le boulanger promet d’arrêter en 2024 pour célébrer ses 70 ans de travail, il rejoindra alors ses oliviers au bras de sa femme.

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