François Ferdier, un éleveur héraultais, a écrit une lettre ouverte "aux "végans" de Pézenas, de l'Hérault, de France et d'ailleurs". Une réaction aux "Nuits debout" organisées, mardi, notamment devant l’abattoir de Pézenas, dans l'Hérault.
Après la “Nuit debout” organisée devant les abattoirs de Perpignan, Pézenas et Narbonne (entre autres), les "paysans" contre-attaquent !
Les agriculteurs défendent "aussi" la cause animale
Et François Ferdier, un éleveur héraultais, membre de la Coordination rurale de l'Hérault, n'y va pas de main morte. Dans une lettre ouverte "aux "végans" de Pézenas, de l'Hérault, de France et d'ailleurs", il assure d'abord qu'il défend, lui aussi, la cause animale.
Une "Nuit debout" devant les abattoirs de Perpignan, Pézenas et Narbonne
La nuit du mardi 26 septembre, un événement qui reprend le concept des "Nuits debout" est organisé par une association qui "lutte pour la libération animale". Mais cette fois, la "Nuit debout", c'est devant les abattoirs. L'évènement est organisé dans plusieurs villes de France et de la région.
"Je défends aussi mes collègues agriculteurs"
"Or, je défends aussi mes collègues agriculteurs, ceux dont la profession est de nourrir les Hommes. (...) Aujourd’hui, un agriculteur se suicide tous les deux jours, soit près de 200 paysans par an… Juste pour que les Français puissent manger à leur faim !", poursuit l'agriculteur héraultais dans sa lettre ouverte.
"Le bien-être de mes animaux est ma préoccupation quotidienne"
Même si François Ferdier ne partage pas du tout le même point de vue que les végans, ils ont tout de même des points communs. "Lorsque vous défendez les animaux des brutalités de certains individus, lorsque vous vous battez contre la surpopulation « carcérales » de certains élevages, vous avez là toute ma considération. Le bien-être de mes animaux est ma préoccupation quotidienne.", assure-t-il.
"Des méthodes extrémistes illégales"
"Mais que vous vouliez imposer par des méthodes extrémistes illégales vos points de vue sur la consommation de viande, et sur la vie sans animaux domestiques, cela dépasse les bornes. Alors oui, je partage sans honte le slogan de mon syndicat : "Pour sauver un paysan, mangez un végan !", conclut l'agriculteur membre de la Coordination rurale de l'Hérault.