180 élèves de l'école primaire de Palavas-les-Flots dans l'Hérault ont relevé le défi de la semaine sans écrans. Difficile pour certains mais ils ont réussi ! Reportage.
Vous vous voyez passer une semaine sans regarder votre téléphone portable ? Difficile à imaginer, non ! Surtout quand on sait qu’en moyenne on passe cinq heures par jour devant un écran.
Eh bien eux, ils l’ont fait ! Pourtant ce n’était pas gagné !
180 élèves du CP au CM2 ont relevé le défi de passer une semaine sans écrans y compris à la maison… Télévision, ordinateur, portable, ils ont tout supprimé.
Car les effets néfastes sur le comportement et la santé sont nombreux :
"Chez les grands cela va plutôt être un problème de comportement, du mal à se concentrer, j’ai des élèves au-delà de 10 secondes, j’ai perdu leur attention. Et comme je ne serai jamais aussi intéressante qu’un jeu vidéo..." confie Catherine Valle, prof en CM1.
Cette semaine de défi, ils l’ont préparé et travaillé un mois à l’avance :
"Je me suis fait un planning de la semaine, par exemple ce matin-là je vais jouer avec mon chien, et c’est tout ce que je vais faire la semaine.
Le reportage AVANT la semaine de Thierry Will et Olivier Brachard.
Changer ses habitudes
Un défi, pas évident tous les jours, car les écrans nous les consommons tous les jours, vouloir changer c’est apprendre la difficulté, et même du côté des enfants :
"Je suis allé chez mes cousins, eux ils étaient en train de regarder la télé, et de jouer à la PS4, et moi je ne pouvais pas."
"Je me concentrais car je ne regardais pas la télé le matin, donc c’était plus facile. J’ai redécouvert pleins de jouets, j’ai fait plein de trucs nouveaux."
Mais les points positifs de ce changement ont été visibles dès le début…
"Sur certains élèves, il y a eu un changement de comportement, notamment sur ceux qui regardaient les écrans avant de venir à l’école. On les a senti plus concentrés et plus disponible," confie Catherine Valle, prof en CM1.
Alors prêts à arrêter les écrans vous aussi ?
Le reportage APRES de Thierry Will et Olivier Brachard.