Dans le bateau en provenance de Tanger au Maroc, il y avait 326 personnes dont 73 ressortissants de l'Union Européenne. Ils ont pu débarquer à Sète après vérification de l'état de santé de tous les passagers. Aucune anomalie n'a été détectée, ils ont donc été autorisés à rejoindre leur domicile.
Ce rapatriement sanitaire maritime s'est déroulé entre dimanche soir et ce mardi matin 9h. Le bateau a traversé la Méditerranée entre Tanger et Sète, dans l'Hérault. Il a accosté ce matin en France. A son bord, 253 Français et 73 ressortissants de l'UE.
Cette opération était conduite par le ministère des Affaires étrangères et pilotée par la préfecture de l’Hérault.
Dans le ferry, il y avait :
- 326 personnes
- 164 camping-cars
- 37 remorques
- 2 véhicules légers
Les touristes rapatriés d'Afrique sont en grande majorité des Français qui rentrent chez eux.
Un très très cher voyage... rapatriement ou racket ?
Certains d'entre eux crient au racket, les tarifs pour un voyage retour auraient été multipliés par 2 ou 3 selon des usagers et notamment pour les camping-cars.
Ce n'est pas un rapatriement mais plutôt un racket. Car nous avons payé très cher pour prendre nos billets et revenir en France.
Pire, des touristes français avec des enfants seraient toujours bloqués au Maroc, sur le parking du port de Tanger, ne pouvant payer un billet de retour, leurs cartes bancaires étant plafonnées à l'étranger.
D'importants contrôles sanitaires au départ et à l'arrivée
Avant le départ de Tanger, l'état de santé de tous les passagers a été contrôlé et des tests effectués. Ils étaient confinés, notamment dans leur camping-car.
On a été confiné sur le parking du port à Tanger. Puis, ils ont désinfecté les camping-cars.
A bord du bateau, une équipe médicale a également fait des vérifications et un nouveau contrôle a eu lieu avant le débarquement à Sète.
Durant les 35 heures de traversée, on avait une prise de température 2 fois par jour.
Des conditions très précises en matière sanitaire ont été édictées :
- Contrôle médical à l’embarquement
- Présence médicale à bord pendant la traversée
- Information sur l’état de santé des passagers 2 heures avant l’arrivée
- Contrôle médical à l’arrivée suivant un protocole précis élaboré entre l’Agence Régionale de Santé (ARS), les sapeurs-pompiers de l’Hérault (SDIS34) et la préfecture.
A leur arrivée en France, ces 326 personnes ont été prises en charge par tout un dispositif composé d'agents de l'ARS Occitanie, de sapeurs-pompiers et de bénévoles de la Croix-Rouge.
Des effectifs de la gendarmerie et de la police ainsi que les douanes et la police de l’air et des frontières ont également été mobilisés. Ils ont fait remplir des questionnaires aux passagers à leur sortie du bateau pour pouvoir tracer leur déplacement en cas de problème.
Soit, 96 personnes à l'accueil sur le site dont 2 équipes cynophiles avec 5 chiens.
Des attestations de déplacement dérogatoire leur ont été fournis afin de pouvoir reprendre la route et rejoindre leur domicile.