Le vol a eu lieu après le Grand prix de joutes de la Saint-Louis. Les barques de Cettarames, le club de Sète, étaient amarrées quai de la Résistance. Un préjudice de plus de 3000 euros, à quelques jours du début de la saison de rames traditionnelles.
C'est un rameur qui s'est rendu compte de la disparition des rames vers 5 heures mardi matin. Il a immédiatement prévenu la présidente de Cettarames, Annick Artaud.
"Nous avons laissé les rames dans les barques vers 23 heures, à la fin du tournoi de joutes. A 5 heures du matin, un membre du club avait prévu de ramer et en arrivant sur le quai, il a vu deux de nos rames flotter sur le canal. Les 8 autres avaient disparu, " explique Annick Artaud.
Chaque rame coûte 400 euros. Elles sont fabriquées à Sète par un artisan qui a conservé ce savoir-faire traditionnel.
Les trois barques du club Cettarames étaient amarrées dans le Cadre Royal, où, jusque tard dans la soirée du lundi 22 août, les jouteurs se sont affrontés pour le Grand Prix de la Saint-Louis.
Un vol pour de la déco?
Chaque rame pèse 6 kg et mesure 3,75 mètres. Très spécifique, on ne peut s'en servir que pour les rames traditionnelles. Mais Annick Artaud est catégorique : ce n'est pas un autre club qui a volé les rames sétoises.
Je suis certaine que les rames ont été volées pour devenir des objets de décoration. avec les feuilletons tournés à Sète, le thème maritime est devenu populaire.
Annick Artaud, présidente de Cettarames
C'est un préjudice important pour le petit club, alors que la saison des compétitions de rames traditionnelles reprend dans 10 jours.
Cettarames a porté plainte. Sans grand espoir : il y a six ans, six rames neuves avaient déjà été dérobées. Elles n'ont jamais été retrouvées.