Ils s'évadent par les combles : dix individus fuient le centre de rétention administrative de Sète

L'évasion a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi 11 mai 2024. Au total, une dizaine d'individus se sont échappés du Centre de Rétention Administrative de Sète, en passant par une grille d'aération.

Dix individus se sont échappés du Centre de Rétention Administrative de Sète dans la nuit de vendredi à samedi 11 mai 2024 sur les 28 retenus dans les bâtiments, soit un peu plus d'un tiers des effectifs.

Évasion par les combles

Selon une source policière, pour s'enfuir les individus auraient tiré la grille d'aération d'une des chambres pour accéder aux combles.

Une fois dans les combles, ils auraient soulevé les tuiles et auraient sauté sur le toit pour redescendre dans la rue attenante.

Régime de rétention inadapté

D'après Mohamed Seddik, le délégué du syndicat Unité Police, "aucune négligence n'a été commise de la part des policiers". Face à cette évasion, le syndicat dénonce d'ailleurs "un régime de rétention inadapté" pour deux raisons.

Dans un premier temps, les individus peuvent être "retenus jusqu'à 45 voire 90 jours alors qu'avant c'était plutôt 10 jours".

Dans un second temps, le profil des retenus a changé : "même si ce sont toujours des personnes en situation irrégulière, ce sont surtout des sortants de prison", explique Mohamed Seddik.

Manque d'effectifs

Il y a un an déjà, six hommes s'étaient enfuis grâce à une porte défaillante, les syndicats dénonçaient alors un manque de moyens.

"Il n'y a pas assez de personnel pour un centre ouvert car à Sète, les retenus sont libres de leurs mouvements, 24 heures sur 24", expliquait la déléguée Unité SGP police FO Hérault, Fanny Cotten.

Enquête et recherches en cours

Des agents du centre ont été envoyés à la gare de Sète pour s'assurer que les individus en fuite ne s'y trouvaient pas. En parallèle, des recherches sont menées sur la commune.

Afin de déterminer les circonstances de l'évasion, une enquête est en cours. Sur place, les forces de l'ordre visionnent les caméras de vidéosurveillance.

Mohamed Seddik Délégué du syndicat Unité police

Plus d'informations à venir.

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