L'international de pétanque de Sète, avait lieu ce week-end des 5 et 6 mars. 2000 joueurs sont venus s'affronter pour cette quatrième édition. Parmi eux, les Monjo, une famille de passionnés chez qui les boules se transmettent de génération en génération.
Triplettes seniors, doublettes féminines mais aussi nationales jeunes minimes et cadets...la compétition s'est emparée du parking du Mas Coulet à Sète ce weekend du 5 mars.
La compétition internationale de pétanque de Sète a fait son grand retour. L'édition de l'an dernier avait été annulée à cause de la pandémie. Ce weekend, 2000 joueurs ont été ravis de pourvoir à nouveau tirer et pointer sous le soleil sétois.
Un sport dès le plus jeune âge
Les enfants n'ont pas été que supporters dans les gradins, bien au contraire. Thibault est le cadet de la famille Monjo, passionnée de pétanque. A 9 ans, il représente déjà le blason familial sur le boulodrome. C'est au tour de sa maman Virginie de trembler parmi les spectateurs.
En tant que parent c'est horrible, on sait que ça peut basculer à tout moment donc on les supporte tant qu'on peut et on croise les doigts.
Virginie Monjo
Thibault joue en demi-finale de la catégorie minime. Mais malgré tous ses efforts, l'équipe s'incline finalement 13 à 7 face à ses adversaires avignonnais.
Le garçon est trop ému pour s'exprimer, c'est son coéquipier Anthony qui débriefe la partie : "C'est bien mais il manquait un peu d'appoint. Au début, on était bas, on est remontés après mais c'était trop tard."
Toute une famille bouliste
Dans la famille Monjo, je demande le frère et le père ! Baptiste n'est pas très loin de la compétition. Il joue en catégorie junior mais est aussi là pour soutenir son petit frère : "J'ai pu le voir jouer, il a bien joué, il a fait un très beau parcours et franchement je suis fier de lui."
Et les apprentis boulistes font aussi un autre heureux : leur coach. La pétanque est une affaire de famille, alors c'est le papa Régis qui pilote l'équipe : "On s'aperçoit que les enfants sont passionnés eux aussi, on arrive à leur transmettre ça et c'est super."
Thibault quitte le boulodrome un peu déçu, mais fier d'être arrivé jusque là. Motivé à persévérer dans ce sport familial, qu'il pratique depuis un an et demi.