Sébastien Denaja, député PS sortant et sorti de la 7ème circonscription de l'Hérault (Agde - Sète) a une anlyse radicale de la déroute du PS dimanche : "on représente les vieilles formations politiques. J'espère qu'on va vendre Solférino, ouvrir les fenêtres, faire autre chose."
Formations politiques vermoulues, cramoisies
Sébastien Denaja, député PS sortant et sorti de la 7ème circonscription de l'Hérault (Agde - Sète) a une analyse radicale de la déroute du PS dimanche : "on représente les vieilles formations politiques qui étaient quand même vermoulues, cramoisies, qu'il fallait effectivement plus que dépoussiérés. Alors, j'espère qu'on va vendre Solférino, ouvrir les fenêtres, faire autre chose.
La gauche est morte. Vive la gauche ! Sur ce champ de ruines, nous bâtirons, humblement, patiemment, un nouvel espoir.
— DenajaSébastien (@SebastienDenaja) 12 juin 2017
Sébastien Denaja a obtenu 12,43 % des voix au 1er tour. Il termine 4ème loin derrière Christophe Euzet (LREM) 24,99 %, Myriam Roques (FN) 23,67 % et Laurence Magne (LR) 14,68 %. Socialiste, il représentait également Europe écologie Les Verts, le Parti radical de gauche et le MRC. Porte-parole de Benoît Hamon pour la campagne présidentielle, il subit de plein fouet son très faible score dans la circonscription le 23 avril: 4,44 %.
Petit repos du combattant battu mais pas abattu. Prêt au combat ! Sous le sable...les pavés...#horizon pic.twitter.com/NVgTWQaJ9l
— DenajaSébastien (@SebastienDenaja) 12 juin 2017
La clarification sur la ligne du parti pourrait intervenir dès la fin du mois de juin, à l'occasion du vote de la confiance au gouvernement et des lois d'habilitation permettant de modifier le code du travail par ordonnances: "le PS sera au pied du mur", a estimé Emmanuel Maurel, qui souhaiterait que le Conseil national tranche sur ces questions.
Au pied du mur
Autre chantier en cours, celui des finances du parti, alors que la dotation publique du PS devrait passer de 28 millions d'euros (en 2012) à "un peu moins de dix millions d'euros", selon un responsable du parti. La direction du PS pourrait mettre sur pied un plan de départ des salariés et n'exclut pas de vendre ou d'hypothéquer son siège. Au grand soulagement donc de Sébastien Denaja.
Oui, @libe. On part de là. Mais "il y a toujours un avenir pour ceux qui pensent à l'avenir". Pensons. pic.twitter.com/GGUc5AJrsw
— DenajaSébastien (@SebastienDenaja) 12 juin 2017
La dérouté du PS en ex- Languedoc - Roussillon: