Un policier du commissariat de Sète a été blessé aux jambes ce jeudi soir à Sète. Lors d'une intervention sur un accident, il a été fauché par un automobiliste et transféré à l'hôpital pour une intervention chirurgicale.
Jeudi soir, alors qu’il était en protection sur un accident, un policier de la brigade de nuit du commissariat de Sète a été fauché par un automobiliste. Les faits se sont produits vers 22h alors qu'un équipage intervenait, sur la route départementale 612 à Sète, pour faire remorquer le véhicule de l’auteur d’un vol d'essence qui venait d’être interpellé.
Une minute de silence a été observée par les policiers de @PoliceNat34 à la mémoire de Romain. Nous pensons aussi à notre collègue Julien qui l'accompagnait. Une pensée également pour notre collègue blessé en intervention hier soir à @villedesete. https://t.co/x37lwv71xH
— Police nationale 34 (@PoliceNat34) September 11, 2020
Renversé involontairement, le policier souffre de fractures aux jambes
Le policier a été renversé involontairement par le conducteur d’un autre véhicule qui circulait en sens inverse. Il présente de multiples fractures aux jambes et a été transporté au Centre hospitalier de Sète pour y être opéré.Les syndicat de police réagisssent et dénoncent une nouvelle fois le manque d'effectifs de police dans ce département et particulièrement à Sète:
6 est le chiffre ridicule de policiers pour assurer les missions sur une commune de plus de 70 000 habitants (Sète Frontignan) la nuit !!!
Les syndicats demandent des renforts
Alliance Police Nationale rappelle que mercredi 9 septembre, il a été reçu par le Directeur Départemental de la Sécurité Publique de l'Hérault pour attirer une nouvelle fois son attention sur le manque d’effectifs et plus particulièrement sur le nombre d’effectif de « nuiteux » au commissariat de Sète. "6 est le chiffre ridicule de policiers pour assurer les missions sur une commune de plus de 70 000 habitants (Sète Frontignan) la nuit" écrit le syndicat dans un communiqué. Le syndicat réitère sa demande "pour une arrivée massive d’effectifs sur notre département et en appelle, après avoir sollicité les députés et sénateurs, à notre ministre de tutelle pour être enfin entendu".De son côté, le Syndicat Unité SGP Police précise que ce fait divers "rappelle, encore une fois, la dangerosité du métier de policier, même lors des interventions de police pouvant paraitre sans danger". Et ajoute : "il est important de retenir que les policiers interviennent en france toutes les 10 secondes et comptabilisent dans leurs rangs plus de 10 000 policiers blessés par an en service".Derrière chaque intervention, aussi anodine soit elle, peut se cacher un drame.
Le conducteur a été conduit au commissariat de police pour y être entendu. Il était légèrement sous l'emprise d'alcool.