VIDÉO. 200 brebis changent de quartier, 500 curieux leur emboîtent le pas : le succès de cette transhumance en bord de Méditerranée

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500 personnes ont emboîté le pas de 200 brebis et leur berger pour rejoindre un nouveau pâturage. ©A. Delayre / A. Delabre / France Télévisions

Pour la dixième année consécutive, plusieurs centaines de personnes ont suivi Michel Ibanez et ses brebis de Villeveyrac jusqu'à Mèze dans l'Hérault. Reportage dans les sentiers de la garrigue.

L’herbe est souvent plus verte ailleurs... Plusieurs fois par an, les bergers amènent leurs bétails vers des prairies nourricières. Une transhumance qu'a accompagnée samedi 13 avril 2024 le berger Michel Ibanez de Villeveyrac à Mèze dans l'Hérault.

"Faire vivre le pastoralisme"

Environ 200 brebis traversent le village de Villeveyrac dans l'Hérault. C’est parti pour une transhumance de 13 km jusqu’à la ville de Mèze, au rythme des cloches. Derrière les animaux, plus de 500 personnes participent à ce convoi exceptionnel, avec, à sa tête Michel Ibanez. 

Une aubaine pour faire découvrir le métier de berger. "Partager mon métier et faire vivre le pastoralisme", voilà les deux objectifs que vise cette transhumance pour Michel Ibanez. "Je ne vis que de ventes directes, ça me fait connaître, explique le berger qui fait les marchés pour vendre saucissons, chorizos et terrines de brebis. Et puis les gens voient les agneaux, voient dans quel monde ils vivent, ce ne sont pas des animaux de grande surface..."

Et "pouvoir en vivre"

"C'est les pousser aussi à manger de bonnes choses !", précise le berger. Et ça tombe bien, car après une matinée de marche en plein soleil, une petite pause à l’ombre des pins s'organise. L’occasion de partager un repas en famille et entre amis. Les marcheurs sont ravis. "On a ramené les amis de Marseille, de Béziers, ça nous fait une belle journée, on passe des beaux moments."

Créé il y a 10 ans, cet événement rassemble chaque année toujours plus de curieux jusqu’à devenir incontournable pour certains. Pour Thierry Baëza, le maire de Mèze qui a encouragé cette transhumance, tout le monde a à y gagner. "Ça permet à Michel d'être reconnu, de pouvoir en vivre. C'est très dur de vivre du métier de berger, il n'y a pas de 35h, c'est sept jours sur sept."

Alors qu’un faucon retrouve sa liberté devant la maison de la Ligue de protection des oiseaux, les brebis elles, reprennent les chemins de la garrigue, direction Mèze. Elles y resteront jusqu’à la fin du mois.

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