Le quatrième match du quart de finale du championnat de France de volley-ball opposant Narbonne à Sète se déroulera à huis clos samedi, à la Halle du Barrou. En cause, les incidents qui ont émaillé jeudi la troisième rencontre entre les deux équipes.
La décision est assez rare en volley-ball mais la commission disciplinaire de la ligue nationale a tranché. Pour le 4e match des play-offs, ce sera une rencontre sans aucun public.
"A la suite de l'ouverture d'une procédure disciplinaire à l'encontre du club de Sète par la Commission de discipline et au regard de la gravité des faits, le bureau de la LNV s'est réuni afin d'étudier si la situation nécessitait la mise en place de mesures à titre conservatoire", a indiqué vendredi soir la LNV dans un communiqué.
"Après analyse des risques, le bureau a prononcé un huis clos total pour la rencontre 4 du quart de finale de play-offs, Sète-Narbonne qui se tiendra le samedi 16 avril à la Halle Marty de Sète", poursuit le texte.
C'est la déception chez les supporteurs.
Des incidents, des coups et des plaintes
Les incidents ont débuté en fin de partie, lors du troisième match remporté sur son terrain et devant son public par Sète 3 sets à 1, lorsque deux supporters sétois se sont emparés du ballon durant un échange.
A l'issue de la rencontre, le préparateur physique de Narbonne "a pris un coup de poing de la part d'un vigile qui l'a mis K.O", a expliqué à l'AFP une responsable du club de Sète.
La situation a alors dégénéré, les joueurs audois tentant de s'en prendre au vigile jugé fautif.
Deux joueurs et un membre de l'encadrement de Narbonne ont déposé plainte au commissariat de Sète vendredi matin pour "violences reçues" à la fin d'un match, selon une source proche de l'enquête.
L'enquête devra déterminer les responsabilités.
Après cette troisième confrontation, Narbonne mène deux victoires à une et serait qualifié en cas de succès samedi à Sète.
Fin mars, les Centurions de Narbonne ont remporté le premier trophée européen de leur histoire en Challenge Cup (C3) contre Ankara.
