Le tribunal de Privas requiert de la prison contre l'Héraultais et le Gardois, militants de Greenpeace
4 à 6 mois de prison requis pour les 2 greenpeace
Les deux hommes vivant à Montpellier avaient pénétré dans la centrale de Cruas. Ils étaient jugés par le tribunal de Privas. Le procureur a requis entre 4 à 6 mois de prison contre les deux activistes de l'organisation Greenpeace. délibéré le 28 février
Après le procès de 9 militants, la semaine dernière à Troyes, 2 de leurs camarades (un Héraultais et un Gardois) étaient convoqués devant la justice, à Privas, pour s'être introduits dans la centrale nucléaire de Cruas, en Ardèche. C'était lors d'une action de Greenpeace, le mois dernier. Le tribunal a requis de 4 à 6 mois de prison avec sursis.
Julien André et Vincent Roquelore, originaires de l'Hérault et du Gard, sont poursuivis pour "dégradations graves", accusés d'avoir découpé le grillage de la centrale pour y pénétrer, dans le cadre d'une vaste opération de Greenpeace en décembre 2011 visant à montrer les failles dans la sécurité des centrales.
S'y ajoutent comme circonstances aggravantes des dégradations produites "en réunion" et sur des "biens d'utilité publique".
"Ils ont voulu prouver que ce n'était pas compliqué de s'introduire dans une centrale et d'y rester", a déclaré à l'AFP Axel Renaudin, porte-parole de Greenpeace, rappelant que le 5 décembre 2011, les deux militants s'étaient introduits à l'aube dans la centrale de Cruas et avaient réussi à rester cachés dans un périmètre de sécurité, près des réacteurs nucléaires, pendant plusieurs heures avant d'être interpellés.
Le procureur a requis, à Privas, entre 4 et 6 mois de prison avec sursis. Délibéré le 28 février.
Voir en video le reportage au tribunal de Privas.
Placés depuis sous contrôle judiciaire, ils encourent sept ans de prison, une peine plus lourde que leurs camarades jugés à Troyes, qui étaient passibles de cinq ans, le parquet de Troyes n'ayant pas retenu les installations nucléaires visées comme biens d'utilité publique.
Le procureur de Troyes a requis vendredi dernier de quatre à six mois de prison avec sursis à l'encontre des neuf militants poursuivis pour s'être introduits dans la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube), en décembre 2011.