Un beau-père est condamné à 30 ans pour maltraitance mortelle sur une fillette
Le beau-père d'une fillette de 4 ans morte des suites de maltraitances, Tahia Razafindrakoto, a été condamné mercredi en appel par la cour d'assises des Pyrénées-Orientales à 30 ans de réclusion criminelle, et la mère de l'enfant, Sandrine Semiglia, à
7 ans de prison.
Le jury a suivi les réquisitions de l'avocat général, ajoutant toutefois une peine de sûreté de 20 ans pour Tahia Razafindrakoto, de nationalité malgache.
Par ailleurs, les deux accusés ont été condamnés à la privation de leurs droits civiques, civils et familiaux, pendant 10 ans pour lui et 5 ans pour elle.
En première instance en 2011 à Montpellier, ils avaient été condamnés respectivement
à 28 ans de réclusion et 7 ans de prison.
La victime, Aliya, était décédée en 2008 dans l'appartement familial de Valras-Plage
(Hérault) des suites d'une fracture du crâne provoquée par un coup de pommeau de
douche porté par son beau-père.
L'enquête avait montré que la petite fille était régulièrement rouée de coups, brûlée avec des cigarettes, sous-alimentée, par le compagnon de sa mère. Des traces de 92 lésions avaient été relevées sur son corps et elle avait un bras cassé.