Les trois bateaux qui assuraient la liaison avec Tanger, toujours remisés dans le port depuis leur saisie
On se souvient du feuilleton des ferries de la Comarit-Comanav. La saisie des trois bateaux, il y a trois mois car l'armateur n'avait pas payé le gasoil. Puis le long combat des équipages pour obtenir leurs salaires et le droit de repartir au Maroc.
Aujourd'hui, seuls six marins sont restés sur place à Sète, depuis le mois de juillet pour garder le Marrakech, le Bni Nsar et le Biladi.
A quand la vente aux enchères de ces trois imposants bâtiments que les responsables du port de Sète, voudrait voir disparaître du paysage ?
Après le 14 septembre, date de la décision de justice qui transformerait la saisie conservatoire des trois ferries en saisie exécutoire. Décision rendue par le tribunal de grande instance de Montpellier.
Une fois la saisie vente prononcée, la vente aux enchères peut être organisée dans un délai d'un mois. D'après nos informations, les propriétaires marocains ont l'intention de demander un délai supplémentaire à la justice.
Ce 11 septembre une réunion a eu lieu à la capitainerie de Sète à propos de l'état du Marrakech. Le bateau a bougé, s'est légèrement couché, il prendrait l'eau. Ses amarres ont été renforcées. Mais il n'est pas question d'intervention d'urgence.
Le capitaine marocain devrait venir sur place, demain, mercredi 12 septembre.