Le videur victime d'une rafale de pistolet automatique a raconté aux enquêteurs son agression.
" On revient, on va chercher une kalach." c'est en ces termes que l'auteur des coups de feu a menacé le videur de la boîte de nuit de Béziers. Avant de revenir armé et de tirer à l'arme automatique sur l'employé, dimanche matin.
L'employé de la boîte de nuit blessé par 5 projectiles, est hors de danger. Il a raconté aux policiers, depuis son lit d'hôpital, les circonstances de son agression. Deux hommes sont toujours activement recherchés.
D'après le procureur de Béziers, Henri Bec, tout a commencé à 3 heures du matin, sur la piste de la discothèque "le Glam's". L'employé, monsieur Pavel danse avec son amie. Un groupe de huit clients propose à la jeune femme de les rejoindre. Son compagnon s'interpose, expliquant qu'ils forment un couple. C'est là que les menaces fusent. " On revient, on va chercher une kalach."
Une heure plus tard, au moment de la prise de service de monsieur Pavel, chargé de la sécurité de l'autre boîte de nuit toute proche, le Sun Light, une voiture s'arrête et le conducteur armé, tire en direction de l'employé.
La victime s'écroule, touchée par cinq projectiles.
Ses deux collègues attirés par le bruit sont à leur tour, pris pour cible et réussissent à se protéger.
tous les employés portaient des gilets pare balles.
On sait maintenant que l'arme, est un pistolet automatique de type Sten.
La voiture repart avec à son bord deux personnes.
Les deux suspects sont toujours recherchés par le SRPJ de Montpellier.