L'avionneur s'est engagé à prendre en charge les réparations des micro-fissures détectées sur certaines voilures.
En revanche, Airbus n'envisage pas de verser des compensations aux compagnies concernées.
L'addition devrait s'élever à 105 millions d'euros pour Airbus, filiale d'EADS. C'est le prix à payer pour réparer ces minuscules fissures apparues sur certaines ailes d'A380 dans le monde.
Par contre, le directeur commercial du groupe aéronautique, ne dédommagera pas les compagnies impactées. Les coûts annexes, tels que ceux causés par l'immobilisation de certains appareils ne seront pas pris en compte par Airbus, selon la presse australienne et l'AFP.
"C'est comme avec une voiture. Si elle doit aller au garage pendant une semaine,
le fabricant paie pour les travaux sous garantie. Mais il ne vous rembourse pas
la location d'une autre voiture", a déclaré le directeur commercial d'Airbus.
A l'usage, plusieurs compagnies aériennes, dont l'autralienne Qantas, ont détecté en début d'année des de toutes petites fissures dans la voilure du gros porteur. L'Agence européenne de sécurité aérienne a alors demandé en février l'inspection de l'ensemble des 67 Airbus A380 en service dans le monde. Seuls certains appareils ont détecté ce type d'incident.
Une solution définitive aux microfissures apparues dans les ailes des A380, les gros porteurs d'Airbus, sera disponible au quatrième trimestre 2012, les réparations "types" s'étaleront jusqu'à la fin 2013, avait annoncé lundi 19 mars un porte-porte de l'avionneur.
Le 27 avril 2005, le premier vol d'essai du plus gros avion jamais construit s'envolait des pistes de l'aéroport de Toulouse-Blagnac. L'A380 est le troisième plus gros avion de l'histoire aéronautique.
Actuellement, les carnets de commande sont remplis pour le très gros porteur, concurrent des appareils Boeing qui vole loin derrière en terme de succès. L'assemblage final de cet avion de prestige est réalisé à Toulouse sur la zone Aéroconstellation.