Le décès d'une gersoise en 2010 a t'il été causé par la toxicité cancérigène de ses implants mammaires ?
Un second décès par cancer, survenu en 2010 dans le Gers, a été révélé par le procureur de Marseille à l'occasion de l'ouverture d'une information judiciaire pour "homicide involontaire" consécutive à la plainte déposée par la mère de la victime.
L'agence des produits de santé (Afssaps), qui n'avait pas été saisie de ce cas la semaine dernière, indiquait lundi n'avoir toujours rien reçu concernant ce dossier.
La relation de cause à effet n'est cependant pas établie entre ces prothèses et l'apparition de ces cancers, selon les spécialistes.
Afin de sensibiliser les spécialistes à la nécessité de signaler les cas de cancers, sans préjuger d'un lien de cause à effet, "l'Afssaps va lancer cette semaine, une action spécifique sur les prothèses mammaires vers les cancérologues et leur réseau lymphomes", a noté M. Ghislain.
Le cancer du sein concerne environ 50.000 femmes chaque année. Les deux tiers de ces cancers fréquents surviennent après 50 ans.
En revanche, la fréquence de la forme de lymphome du sein, signalé dans cette affaire, a été estimé à 3 cas par an sur cent millions de femmes aux Etats-Unis, selon l'Afssaps.