Education : contre la suppression des postes

Grève dans tous les départements de Midi-Pyrénées avec un grand rassemblement à Toulouse.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
video title

Education : contre la suppression des postes

Grève dans tous les départements de Midi-Pyrénées avec un grand rassemblement à Toulouse.

L'appel à la grève lancé dans l'Education nationale pour la journée de mardi contre les suppressions de postes sera suivi dans les écoles primaires de tous les départements de Midi-Pyrénées, selon un décompte publié lundi par le SNUipp-FSU, premier syndicat du premier degré. A Toulouse une manifestation est prévue à 11H  Place Jeanne d'Arc.

Les raisons de la colère

Les taux de grévistes s'échelonneront entre 10% (Lot) et 55%.

"Les raisons de la colère ne manquent pas" et "les cortèges porteront des demandes déterminées: suspensions des suppressions de postes, retrait des projets de décrets sur l'évaluation des enseignants, remise à plat de la formation professionnelle, amélioration des conditions de travail et du pouvoir d'achat...", poursuit le communiqué.

La journée de mobilisation de mardi constitue un "temps fort" et s'inscrit dans le cadre de "l'appel à 101 grèves et manifestations dans toute la France" lancé par le SNUipp-FSU pour les semaines qui viennent.

"Déjà 85 départements ont programmé des actions (grèves, manifestations, rassemblements avec les parents)", ajoute-t-il.

Le ministère de l'Education nationale a estimé, lundi, à 12,83% le taux de grévistes des enseignants du primaire.

La mobilisation de mardi va surtout toucher les collèges et les lycées: le projet de réforme de l'évaluation, supposé entrer en vigueur à la rentrée 2012, est en effet ressenti avec davantage d'acuité dans le secondaire où l'évaluateur deviendrait le seul chef d'établissement, à l'occasion d'un entretien tous les trois ans qui déterminerait l'évolution du salaire.

Sur les 14.000 postes qui doivent être supprimés à la rentrée 2012 dans l'Education nationale, 6.550 le seront dans les collèges et lycées et 5.700 dans le primaire.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information