Les salariés ne croient plus à une potentielle idée de reprise. Une quarantaine manifestaient aujourd'hui.
Des centaines d'emplois sont en jeu et Pierre Cohen était intervenu il y a un mois auprès du ministère du redressement productif afin d'empêcher la fermeture complète de l'usine Freescale.
Freescale, géant américain des semi-conducteurs né de la scission des activités de Motorola, a annoncé le 22 avril 2009 la fermeture de son atelier de fabrication toulousain, qui employait alors 821 salariés à la production de composants pour l'industrie automobile et pour les réseaux de communication.
La fermeture de l'unité de production a été repoussée à plusieurs reprises pour satisfaire des commandes. Elle est désormais prévue le 10 août. La direction ne reviendra pas sur cette date, a-t-elle communiqué. Toulouse est le dernier site de production de Freescale en Europe.
Freescale maintiendrait en revanche à Toulouse son activité Recherche et Développement qui emploie environ 500 personnes sur le même site.