Gard : la douleur d'une mère

Son fils a été arrêté fin mars pour appartenance à un réseau islamiste.

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Gard : le témoignage d'une mère

Son fils Samir est incarcéré pour son appartenance à un reseau islamiste. Le jeune homme a été arreté dans le Gard, à Bagnols sur Cèze. La mère tente de comprendre comment son enfant a pu se faire embrigader de la sorte.

Samir.A, 23 ans, a été arrêté fin mars à Bagnols-sur-Cèze par les hommes du RAID comme 18 autres personnes soupconnées d'être des islamistes radicaux. Le jeune homme appartenant à Forsane Alizza, un groupe salafiste radical dissous en février par le ministre de l'Intérieur Claude Guéant qui l'accusait de préparer à la lutte armée.

Sa mère a accepté de témoigner : selon ses dires, c'est la mort de son frère jumeau, renversé par un chauffard en  2008, qui a tout déclenché. Son fils rescapé se serait alors tourné vers la religion, vers ces "Chevaliers de la Fierté" soupçonnés par les enquêteurs de vouloir "faire le jihad en France".

Lors des arrestations menées dans plusieurs villes, ont été saisis "beaucoup d'ordinateurs, des puces, de l'armement, de l'argent, 10.000 euros en petites coupures, quatre kalachnikov, huit fusils, sept ou huit armes de poing, un taser, des bombes lacrymogènes..." et "un lot impressionnant de kalachnikov à Marseille", avait détaillé dans La Provence, Bernard Squarcini, le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) .

Malgré la dissolution de Forsane Alizza, les membres de ce "groupe constitué, d'une véritable dangerosité" continuaient "à suivre un entraînement physique", "recherchaient des armes", selon Bernard Squarcini.

Décrit par des voisins comme "un illuminé, violent". Samir A présidait l'association écran du groupuscule salafiste.

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