Jacques Prévosto avoue le meurtre de sa femme

Après avoir nié le meurtre de sa femme durant 3 ans, le policier a avoué son geste au 4e jour du procès en assises.

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Le policier Jacques Prévosto, qui niait depuis trois ans contre toute évidence l'assassinat de son épouse en 2009, également policière, a avoué au quatrième jour d'audience devant la cour d'assises de l'Hérault, jeudi à Montpellier. 25 ans de réclusion criminelle ont été requis contre l'ex policier.

"Je suis coupable. Je ne peux pas en dire plus pour l'instant. C'est au-dessus de mes forces. J'ai compris certaines choses. Pour mes (deux) enfants, pour la mémoire de Marie, je suis coupable", a lancé Prévosto, après le témoignage particulièrement poignant d'Elisabeth, la soeur jumelle de la victime.

Après cette audition, une interruption de séance avait été accordée. A la reprise, l'un des avocats de l'accusé, Me Jean-Marc Darrigade, a demandé une prolongation, sans préciser pourquoi mais assurant que c'était nécessaire. C'est après ce second arrêt, vers 19H00, que l'accusé a finalement reconnu les faits.

Depuis le début de son procès, Jacques Prévosto, 37 ans, niait être l'auteur de cet assassinat. Il affirmait que son épouse, Marie-Paule, gardien de la paix, retrouvée carbonisée dans la voiture du couple sur la bande d'arrêt d'urgence de l'A75 en direction de Pézenas, s'était suicidée.

Selon le brigadier-chef, sa femme en proie à des problèmes professionnels avait pris des médicaments pour dormir en grande quantité puis s'était auto-étranglée.

Il avait simplement reconnu avoir brûlé le corps, expliquant que son épouse lui avait demandé dans une lettre de cacher son suicide.

Mais depuis le début du procès, les divers témoignages, ceux des experts, de la famille et des collègues de la victime, constatant que la victime aimait trop ses enfants pour mettre fin à ses jours, et même des parents de l'accusé, ne permettaient plus à cette thèse de paraître crédible.

"Sortez de l'autisme dans lequel vous êtes. Vous êtes au pied du mur", s'était énervé le président Régis Cayrol, mardi.

Les réquisitions et le verdict sont attendus vendredi.

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