Marine Le Pen intégre dans sa liste des candidats à battre, la socialiste de Perpignan opposée au maire de Prades
Marine Le Pen a dressé une liste de candidats UMP et PS à battre au second tour.
La socialiste Ségolène Neuville, dans la 3ème circonscription des P.O., en fait partie.
La candidate PS, a obtenu 37, 65 % et devance Jean Castex UMP 30, 52%.
Le Front national demande ainsi aux électeurs catalans de voter pour le maire de Prades.
Marine Le Pen a appelé les électeurs du Front national à éliminer deux socialistes et quatre UMP au second tour des élections législatives, dont les ex-ministres Nathalie Kosciusko-Morizet, Xavier Bertrand et Georges Tron, avec un traitement "spécifique" pour NKM.
"Concernant le cas spécifique" de Nathalie Kosciusko-Morizet, une des cibles privilégiées du FN, auteur d'un pamphlet en 2011 intitulé "Le Front antinational", Mme Le Pen a pour la première fois appelé ses électeurs à "voter pour le Parti socialiste" afin de la faire battre dans l'Essonne (#circo9104).
Outre NKM et Xavier Bertrand, la présidente du FN a donné les noms des quatre responsables qu'elle souhaite voir battus: François Pupponi, candidat PS à Sarcelles (Val d'Oise), Manuel Aeschlimann (UMP, Hauts-de-Seine), Georges Tron (UMP, Essonne), Jack Lang (PS, Vosges).
Mme Le Pen a ajouté sur sa liste la candidate PS Ségolène Neuville, en ballottage face à l'UMP Jean Castex dans la 3e circonscription des Pyrénées-Orientales, et le candidat EELV investi par le PS Slimane Tir, devancé à Roubaix (Nord) par le PS dissident et député sortant Dominique Baert.
Expliquant que le FN voulait participer à la "moralisation de la vie politique", la présidente du parti d'extrême droite a expliqué qu'elle voulait aussi sanctionner les candidats qui ont eu "à l'égard de nos électeurs un comportement particulièrement méprisant, haineux, insultant et antidémocratique".
"Nous demandons à nos électeurs d'appliquer à Mme Kosciusko-Morizet la réciprocité et par conséquent à voter pour le Parti socialiste dans sa circonscription", a-t-elle
précisé.
La présidente du FN accuse l'ex-ministre UMP, qui fut porte-parole de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, d'avoir dit qu'elle voterait socialiste dans un second tour si elle avait choisir entre la gauche et le FN.
Interrogée sur les cas de Jean-François Copé, Claude Guéant et Nadine Morano, tous trois en ballottages au second tour, Mme Le Pen ne les a pas inclus dans la liste des candidats à faire battre.
Elle a aussi indiqué que les candidats FN qualifiés pour des seconds tours en triangulaires (dans 32 circonscriptions) se maintiendraient partout à "une ou deux exceptions près", précisant qu'elle annoncerait mardi quelles sont ces exceptions.