200 personnes défilent dans les rues de Mende après la mort du garçon de 9 ans, tué par balle
De 200 à 300 habitants ont participé dans l'après-midi, à l'écart des médias, à une marche blanche sur les lieux du drame et devant l'école primaire Jeanne d'Arc, que David fréquentait. En tête du cortège, sa famille, qui avait apporté une photo du garçonnet.
Aucun cours n'a eu lieu jeudi dans l'établissement. Une cellule de soutien psychologique a été mise en place pour aider les enseignants et les enfants. "C'est horrible", confiait Karine Aussillau, en pleurs, maman d'une petite fille "très perturbée".
Même sentiment de stupéfaction dans les deux collèges, l'un public, l'autre privé, où sont scolarisés les deux adolescents impliqués, présentés comme sans histoire et totalement "effondrés" lors de leur garde à vue, selon le procureur.
Le sénateur-maire divers gauche Alain Bertrand s'est dit "accablé". "Dans notre ville, la plus sûre de France, ce drame confine à l'incroyable. Mais cela montre qu'un accident peut toujours arriver", a souligné l'édile, qui veut d'abord penser au "deuil de la famille".