Ils sont soupçonnés de bagarres et violences sur le terrain. Leur entraîneur, majeur, est aussi en garde à vue.
7 jeunes d'une équipe de quartier de Montpellier ont été placés en garde à vue après des bagarres qui ont fait 5 blessés, dont 3 sérieux, lors de la finale de la Coupe de l'Hérault de football des moins de 17 ans. Ils sont mis en examen pour "violences volontaires en réunion". Les faits datent du 2 juin 2012.
Sept jeunes d'une équipe de Montpellier ont été mis en examen pour "violences volontaires en réunion" après une bagarre qui a fait cinq blessés, dont trois sérieux, lors de la finale de la coupe de l'Hérault de football des moins de 17 ans, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Des contrôles judiciaires ont été requis par le parquet pour mineurs à l'encontre de ces sept adolescents, âgés de 14 à 17 ans, qui avaient été placés en garde à vue mardi, a indiqué le même source.
Leur entraîneur, un majeur placé également en garde à vue mardi, devait lui être jugé en comparution immédiate mercredi, mais il a demandé un délai pour préparer sa défense, a précisé la même source.
Le parquet décidera, mercredi, des suites à donner à cette affaire.
Le 2 juin, juste avant la pause, l'AS Béziers, qui menait déjà un but à zéro face à la formation de Petit-Bard, a inscrit un but validé par l'arbitre malgré les contestations adverses.
Dans un premier temps, un représentant a pénétré sur le terrain pour protester auprès de l'arbitre, lequel l'a expulsé avec un carton rouge.
Ensuite, un spectateur a escaladé le grillage autour du terrain, suivi par d'autres.
Le terrain a ainsi été envahi par la foule et les joueurs de Petit-Bard qui s'en sont pris aux arbitres ainsi qu'à leurs adversaires.
Lors des bagarres, les trois arbitres ont été sérieusement blessés et deux joueurs de Béziers, dont l'auteur du second but, ont été plus légèrement touchés, a-t-on indiqué de même source.
"Je suis révolté contre ces agissements. Toute l'année, on prépare ces jeunes pour les amener en finale et le jour J, il y en a qui dégoupillent. Par-dessus le marché, des gens qui se disent nos supporters foutent tout en l'air", avait déploré, Mohammed Mansouria, joueur de l'équipe montpelliéraine après les incidents.