Condamné pour un mur mitoyen effondré, un voisin pourrait devoir vendre sa maison: 200 personnes se mobilisent.
Le mur s'écroule, le voisin est effondré
A Murviel-les-Béziers (Hérault), 200 personnes se sont mobilisées le 7 juillet 2012 en soutien à Philippe Allard. Condamné pour l'effondrement de son mur mitoyen, il nie avoir remblayé son terrain, témoins à l'appui. La reconstruction et les dommages et intérêts pourraient lui coûter sa maison.
Samedi 7 juillet, à Murviel-les-Béziers, près de 200 personnes sont venues soutenir Philippe Allard, condamné à reconstruire son mur mitoyen et à payer à son voisin des dommages et intérêts. Un dénivelé sépare les 2 terrains.
La justice a considéré que Philippe Allard avait remblayé le sien, malgré les dénégations d'un géomètre et de l'entrepreneur qui a construit sa maison.
Tous dénoncent un déni de justice. Le condamné a introduit un recours en révision. Si le jugement était confirmé, il devrait vendre sa maison pour payer les sommes demandées.