Les peines vont de 5 ans de prison dont 4 ferme à 1 an avec sursis. En 2007, ils cultivaient 600 plants de cannabis
Des peines allant de 5 ans de prison, dont 4 ferme, à un an de prison avec sursis et 2.000 euros d'amende ont été infligées jeudi par le tribunal correctionnel de Nîmes à cinq personnes qui cultivaient du cannabis à grande échelle dans un hangar, près de l'aéroport de Garons.
La peine la plus importante de 5 ans de prison, dont une année avec sursis et mise à l'épreuve, est allée à Jacques Gervais, 41 ans. Cet homme, contre lequel le parquet avait réclamé 5 ans ferme, est considéré comme le responsable de ce jardin intérieur avec ses 600 plants de cannabis.
Angélique David, 53 ans, qui louait le local où se faisait la culture du cannabis, a écopé de 2 ans ferme. Le parquet avait requis une peine de 2 ans, dont une année assortie du sursis, contre cette femme qui avait dénoncé le trafic alors qu'elle était en garde à vue dans une autre affaire.
Un des "jardiniers" dans cette affaire, dont la participation a été requalifiée en complicité, a été condamné à 1 an de prison ferme, alors que deux autres trafiquants à la main verte, également considérés comme de simples complices, ont écopé chacun d'un an avec sursis et 2000 euros d'amende.
En 2007, après la découverte de cette usine de cannabis à proximité des pistes de l'aéroport de Nîmes-Courbessac, le parquet de Nîmes avait invité la presse à visiter.
Dans un hangar, un caisson isolé par du placoplâtre contenait 600 plants de cannabis irrigués par un système très performant et illuminé, se souvient un correspondant de l'AFP, soulignant qu'un ingénieux système de soufflerie avait été installé afin de réduire les risques de dispersion des odeurs.