Les deux constructeurs ont moins d'un mois pour présenter leur copie.
Aéronautique : réactions à la fusion
Quelques jours après l'annonce d'une possible fusion entre EADS et BAE, les réactions prudents voire sceptiques se succèdent.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que depuis l'annonce d'une possible fusion entre le géant germano-franco-espagnol EADS et son concurrent brittanique BAE Systems, les réactions sont prudentes.
Les gouvernements français et allemand ont indiqué qu'ils ne feraient aucun commentaire sur le projet mais qu'ils étaient en attente d'une "mise au clair".
Les rumeurs concernant ce rapprochement ont fuité dans la presse mercredi dernier. Les deux groupes ont admis qu'ils étaient en pourparlers et qu'ils amèneraient des précisions sur leur projet d'ici le 10 octobre.
Cette fusion, si elle se réalise, ferait des deux géants industriels le leader mondial de l'aéronautique et la défense, BAE Systems fabriquant des porte-avions, des sous-marins et des blindés. Leur chiffre d'affaires cumulé devrait atteindre 78 milliars d'euros, loin devant leurs concurrents américains,Boeing et Lockheed Martin.
Les réactions à cette annonce mal maîtrisée ne se sont pas faites attendre. L'action EADS a chuté de près de 6 % mercredi avant de se stabiliser vendredi.
Côté syndicats, à Airbus notamment, on se dit également sceptique sur les modalités et surtout les conséquences de cette fusion, en terme d'emplois comme en terme d'organisation.