Outre la capitale, deux autres villes françaises apparaissent dans ce "top 50", Lyon et Toulouse.
Touloue entre pour la 1ere fois dans le top50 mondial des meilleures villes étudiantes ou il y fait bon d'étudier
Toulouse entre au Top 50 mondial des villes étudiantes dans le classement de la société d’études britannique QS (Quacquarelli Symonds Ltd). "C’est une fierté pour Toulouse de figurer dans ce Palmarès avec Paris et Lyon. La diversité de nos filières et la qualité de vie ont retenu l’intérêt du jury et fait la différence" déclare Pierre Cohen.
Paris arrive en tête du classement mondial des villes étudiantes, devant Londres,
Boston et Melbourne, selon la société d'études britannique QS (Quacquarelli Symonds
Ltd), spécialisée dans les classements universitaires et qui a publié mardi le
premier sur les villes.
Avec 421 points, Paris devance Londres (405 points), Boston (399 points), Melbourne
(398 points) et Vienne (389 points).
Outre la capitale, deux autres villes françaises apparaissent dans ce "top 50",
Lyon (14e avec 367 points) et Toulouse (46e, 286 points).
Alors que les classements universitaires classiques, y compris celui de QS, sont
ultradominés par les établissemnts américains et britanniques, sept des 15 premières
villes du "QS Best Student Cities 2012" sont d'Europe continentale (Paris, Vienne,
Zurich, Berlin, Barcelone, Munich et Lyon).
Contrairement aux classements traditionnels essentiellement fondés sur la recherche,
ce palmarès des villes est en effet bâti, outre la recherche, sur quatre types
de critères: l'importance de la population étudiante (nationale et étrangère),
la qualité de vie, le point de vue des employeurs sur les diplômés, enfin le coût
de la scolarité et de la vie étudiante (ou "accessibilité").
"Paris bat Londres pour les critères d'accessibilité, de qualité de vie et de
réputation de ses universités auprès des employeurs internationaux. Et avec 16
établissements d'enseignement supérieur dans le top 500, Paris a plus d'établissements
classés que n'importe quelle autre ville", a détaillé QS dans un communiqué.
"La surprise est la performance de l'Europe continentale, mal classée d'habitude
mais qui là bénéficie de ses systèmes plus égalitaires et moins sélectifs que les
pays anglo-saxons", a expliqué à l'AFP Danny Byrne, responsable d'un des principaux
sites de QS, "topuniversities.com".
"Il s'agit pour nous de promouvoir un nouveau type de classement, centré sur les
étudiants, car la qualité de vie, la réputation aux yeux des employeurs et l'accessibilité,
cela leur parle", a-t-il ajouté.
"Le paysage universitaire français a longtemps été très fragmenté et nos performances
dans les classements en ont souffert", a commenté à l'AFP Edouard Husson, vice-chancelier
des universités de Paris, responsable à ce titre de l'enseignement supérieur parisien.
"Mais quand on cumule le nombre d'universités, Paris arrive en tête de classement,
et les droits d'inscription peu élevés, d'un seul coup, se révèlent un avantage",
a-t-il ajouté.
En France, les droits de scolarité sont de 177 euros en licence et 245 euros en
master. A titre de comparaison, en Angleterre, où ils ont été augmentés, il faut
compter 3.000 à 4.000 euros en licence et jusqu'à 10.000 euros en master.
"Paris, Vienne, Zurich et Berlin ont des droits moyens de moins de 1.000 dollars
par an, comparé à 30.000 dollars aux Etats-Unis", souligne QS.