La police n'a pas encore relâché les militants interpellés samedi à l'ancien palais des congrès de Toulouse.
Toulouse : opération Droit au Logement
Conséquence du redoux, le nombre d'hébergement d'urgence a été revu à la baisse. Ce que dénonce le collectif "Urgence, un toit", expulsé manu militari samedi après-midi...
C'est suite à l'expulsion "musclée" des sans-abris réfugiés dans l'ancien palais des congrès de Toulouse que trois membres du collectif "Urgence, un toit" ont été interpellés par la police et conduits au commissariat.
A la demande du propriétaire (privé) des lieux, les forces de l'ordre avaient en effet procédé à l'évacuation de ce local désaffecté, squatté depuis deux jours par des sans-domiciles, à la rue depuis l'arrêt du plan grand froid.
Pour cette expulsion, les CRS ont fait usage de la force, avec notamment des gaz lacrimogènes.
Dimanche matin, les trois militants n'avaient toujours pas été relâchés. D'après d'autres membres du collectif, ils pourraient être poursuivis des chefs d'occupation illégale, de dégradations de biens et pour l'un d'entre eux, d'outrage et de rebellion.