Depuis l'annonce que le retour du célèbre jeu se fera sans les vachettes, la fronde s'organise sur les réseaux sociaux. Une cinquantaine de villes indiquent qu'elles ne participeront pas à cette nouvelle version du jeu télévisé. C'est le cas de Béziers et Nîmes.
C’est sur le réseau social Twitter que l'animateur Nagui a annoncé le mois dernier qu’il allait relancer le jeu stoppé en 2013. Sauf que grosse nouveauté cette année, protection des animaux oblige, ce sera Intervilles mais sans les célèbres vachettes.
j’ai le plaisir de vous annoncer qu’en 2020 ce sera le retour de.... #Intervilles que j’aurai la chance de produire sur @France2tv avec le bonheur d’avoir aux commandes:#valerieBegue ?@BrunoGUILLONOff ?et @olivierminne ?
— Nagui (@Nagui) December 18, 2019
cc @BanijayProdM @banijaygroup
L'Union des villes taurines réplique
Une décision qui a fait réagir l’Union des villes taurines de France (UVTF). Ainsi, l'union annonce elle aussi sur Twitter, qu’elle demande à ses villes membres de ne pas accueillir le jeu télévisé. Bilan : une cinquantaine de villes comme Béziers et Nîmes annoncent qu’elles ne participeront pas à la compétition cet été.
Le maire de Béziers, Robert Ménard s'est fendu d'un tweet pour dénoncer la décision de la production du jeu TV :
Et maintenant certains voudraient #Intervilles sans vachettes ! La défense de la cause animale est légitime, mais là, c'est ridiculiser ce combat ! https://t.co/0y712gk7As
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) January 24, 2020
Plus de 14 000 personnes sur Facebook
Les fans du jeu se mobilisent aussi sur Facebook : un groupe "Non à Intervilles sans vachettes" réunit plus de 14 000 personnes.
Autre action, celle du président de l'observatoire national des cultures taurines, André Viard. Il a annoncé chez nos confrères de CNews son intention de saisir le conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), pour discrimination envers la culture taurine.
La polémique fait rage ! Rendez-vous en juillet 2020 pour savoir quelles villes d'Occitanie participeront...