Jour de grève à l'hôpital de Sète

Les salariés du Centre Hospitalier Intercommunal du Bassin de Thau (CHIBT), dans l'Hérault, étaient appelés à débrayer, ce lundi, pour protester contre un plan d'économie de 4,8 millions d'euros. 18 postes pourraient être supprimés. Un conseil de surveillance détaillera ce plan mardi.

La grève a été peu suivie, mais c'est surtout le symbole qui comptait pour les syndicats qui contestent le plan d'économie imposé au Centre Intercommunal du Bassin de Thau (CHIBT). Il faut trouver 4,8 millions d'euros d'ici 2017 pour rétablir les finances.

18 postes menacés

Et la direction table sur la suppression de 18 équivalents temps plein sur les 1200 salariés du CHIBT. C'est ce qu'ont expliqué ce matin les représentants du personnel, réunis devant le site sétois du centre hospitalier intercommunal.

28000 urgences par an

Réparti sur 4 sites (Sète, Agde et deux résidences médicalisées à Marseillan et Vias), le CHIBT traite 28000 urgences chaque année.
Le conseil de surveillance de l'établissement doit dévoiler mardi les détails de ce contrat de retour à l'équilibre financier.
Une assemblée générale d'information se tiendra dans la foulée. Les syndicats ont également demandé un rendez-vous à l'Agence Régionale de Santé.
Voyez ci-dessous les explications de Patrick Jean, secrétaire du syndicat Force Ouvrière, au micro de nos reporters Nicolas Mutel et Sylvie Bonnet.

Patrick Jean, représentant Force Ouvrière, explique les raisons de l'appel à la grève lancé à l'hôpital de Sète. Un plan d'économie prévoit la suppression de 18 équivalents temps plein.

 

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