C'est une émission pleine d'énergie et d'enthousiasme que Sirine Tijani vous propose ce dimanche. Vous y ferez des rencontres de personnes aux talents multiples qui insufflent dynamisme et renouveau à la langue et la culture occitanes
RETRACH : Djé Balèti : Cap cogordons, Còr espinaDe Benoît Roux et Jean-Luc Pigneux
Jérémy Couraut est un niçard exilé à Toulouse plus connu sous le nom de Djé Balèti. Le balèti, toute une philosophie, un état d'esprit qu'il a exercé pendant plusieurs années notamment à « La Dynamo » à Toulouse. Homme de bal donc, de voyages, de rencontres, d'identité, Jérémy "Djé" sort son premier disque, aux influences multiples et aux rythmes colorés. Il y joue de l'Espina, un instrument traditionnel niçois qu'il a retrouvé, fait fabriquer et dont il ne se sépare plus. 4 cordes mais énormément de possibilités… Une espina électrifiée ou acoustique, tantôt propice au blues africain à la Ali Farka Touré, tantôt rock à la Carlos Santana. Djé balèti a beaucoup voyagé, s'est beaucoup cherché. Il a désormais Lo cap cogordon (la tête dans les cougourdons) et Lo còr espina (le cœur à l'Espina).
SOCIETAT : Estanquets à l'ora occitana
De Denis Salles et Clément Alet
La langue occitane a quasiment disparu de la ville de Bordeaux pendant la seconde partie du siècle dernier. Pourtant, la capitale de l'Aquitaine est bien une ville tout ce qu'il y a de plus gasconne. Aujourd'hui, certains essaient de redonner une visibilité à la culture de l'endroit, de lui insuffler une nouvelle vie. C'est le cas de deux bars, l'un en plein centre de Bordeaux, l'autre à Bègles, dans la proche banlieue. Pour ces établissements, tout est bon pour parler la langue : concerts, animations, ateliers et même des petits panneaux indiquant aux clients les phrases qu'ils convient d'utiliser pour commander sa consommation... en occitan
RETRACH : Edmond Makasci, un estudiant sèrbi en Occitania
De Clément Alet et Denis Hémardinquer
Edmond Makasci est d'origine serbe et il est également étudiant occitan de la fac Paul Valery de Montpellier. Arrivé en France il y a 3 ans, après avoir entamé une licence de breton à distance depuis la Serbie, Edmond est passé par l'université de Rennes avant de venir s’installer plus au Sud en Occitanie. Pour ce passionné de langues romaniques, qui a enseigné l'italien et le français pendant 8 ans en Serbie, l'occitan est aujourd’hui la langue qu'il préfère. Et on peut comprendre pourquoi puisqu'en tout juste 2 ans, Edmond est devenu totalement bilingue. Portrait d'un étudiant occitan, pas tout à fait comme les autres, qui porte un regard extérieur et pertinent sur la langue occitane.