La marche pour le climat prévue dimanche à Toulouse est interdite par la Préfecture sur décision du Ministère de l'Intérieur. Les organisateurs tentent d'organiser un accueil en lieu et place.
Les arguments évoqués par le Préfet découlent de la situation d'état d'urgence imposée au pays après les attentats du 13 novembre. Les menaces existent, personne n'en doute et les forces de l'ordre sont extrêmement sollicitées, presque en limite de charge.
Cette "marche pour le climat" était prévue dans le cadre de la COP 21 qui débute le 30 novembre à Toulouse.
Les organisateurs, associations et syndicats, ont pris acte de cette interdiction.
Alors que faire ?
Quelle alternative ? Que faire d'autre pour déclarer publiquement son point de vue quant à la COP 21 ? Les organisateurs précisent qu'un accueil sera mis en place à 13h30 au square Charles de Gaulle à Toulouse, là où devait démarrer la marche prévue.
Toutes les préfectures de France ont reçues ces consignes du Ministère de l'Intérieur. Toute manifestation est donc interdite sur le territoire durant la période indiquée.Le communiqué de la Préfecture
En application des lois du 3 avril 1955 et du 20 novembre 2015, relatives à l’état d’urgence, et considérant la menace à laquelle le pays est actuellement confronté et l’ouverture prochaine à Paris-Le Bourget de la Conférence internationale sur les changements climatiques sollicitent très fortement les unités de forces mobiles pour assurer la sécurisation générale du territoire, sur décision du ministre de l’Intérieur, le préfet de la Haute-Garonne, Pascal MAILHOS, a pris, le 25 novembre, un arrêté interdisant toutes manifestations, cortèges et rassemblements sur la voie publique en Haute-Garonne à l’exception des hommages aux victimes, pour la période du samedi 28 novembre 2015 à 0h00 jusqu’au lundi 30 novembre 2015 à minuit.