En Midi-Pyrénées, seule l'université Toulouse 2 se place en fin de peloton, avec 37 % des élèves qui poursuivent leur cursus en deuxième année.
Première année de fac : année de tous les dangers ? Les chiffres sont peu rassurants. Selon le ministère de l'Education Nationale, à peine 30 % des étudiants de première année obtiennent leur licence trois ans plus tard. C'est à dire sans ré-orientation, ni année de césure. Ni même redoublement. D'ailleurs, moins de la moitié des inscrits en première année valideront leur L1 du premier coup.
Letudiant.fr publie un classement des universités françaises en fonction du taux de passage des étudiants en L2. L'université Champollion, qui réunit les campus d'Albi, Rodez, Figeac et Castres se place en 4ème position sur un total de 76 universités.
En 2012, 54,4 % des étudiants primo-inscrits en L1 sont passés en L2 (de la même filière). 15,1 % ont redoublé, 2,7 % ont changé d'orientation. Et finalement, 27,8 % ont quitté l'université.
A Toulouse 1, 3 étudiants sur 10 abandonnent en L1
Les universités de Toulouse 1 et 3 réalisent de moins bons scores, en se plaçant respectivement aux 18 ème et 22 ème places du classement français.Un peu moins de la moitié des étudiants inscrits en première année de droit, économie ou gestion sont passés en deuxième année (46,1 %). Un chiffre de passage à l'année supérieure certes moins bon qu'à Champollion mais élément important : à Toulouse 1, moins d'étudiants sont sortis du cursus universitaire (30,1 %) qu'à Albi, Rodez, Castres ou Figeac.
A Paul Sabatier, près de 45 % des inscrits en L1 sont passés en L2 alors que 28,9 % ont redoublé.
C'est finalement l'université du Mirail qui ferme le classement des universités de la région, tout en se défendant à l'échelle nationale. Elle est classée 47ème sur 76. Il y a davantage d'étudiants qui abandonnent l'université chaque année que d'étudiants qui passent en 2ème année. En 2012, 38,3 % des élèves inscrits en L1 ont quitté la fac. Et seuls 37,3 % ont poursuivit leurs études en L2.
La première année de fac est l'année la plus critique des études supérieures. Si 30 % des étudiants valident leur licence en 3 ans, il sont près de 40 % à la valider en 4 ans, d'après une note ministérielle d'août 2014.
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