Combien sont-ils dans la capitale, ces femmes et ces hommes à l'accent aveyronnais ? Le chiffre le plus souvent donné est de 320 000. Près de 6 000 cafés, hôtels et restaurants à Paris seraient entre leurs mains, comme en témoignent ces épisodes tournés avant les attentats du 13 novembre.
Comme la plupart des Aveyronnais installés à Paris, Gérard Joli est arrivé dans les années 60. Il représente à lui seul l'archétype de la réussite telle que les Aveyronnais la fantasmaient au moment de leur installation dans la capitale. Aujourd'hui, Gérard est à la tête de 13 brasseries et emploie 350 personnes.
Gérard Joly est un aveyronnais installés à Paris depuis les années 60. Il y a ouvert 13 brasseries.
Les parents de Christian Noël, Aveyronnais d'origine, étaient venus non pas pour réussir, mais pour survivre. Nombre d'Aveyronnais montaient à la capitale pour être "bougnats" et vivre de la vente du charbon. Notre équipe s'est rendue dans un ancien local de Bougnats, un de ces établissements emblématiques transformés en restaurant.
Pour faire se rencontrer les jeunes Aveyronnais à Paris, l’association "L’Oustal des Aveyronnais de Paris" met à la disposition de ses membres les 89 logements de l’immeuble "L’Oustal". Ceux-ci sont attribués à de jeunes Aveyronnais, âgés de 18 à 28 ans, venant s’installer dans la capitale. La durée d’occupation est d’une année renouvelable au maximum deux fois.
À Paris, se tient tous les ans le marché aveyronnais. L'occasion de présenter, aux habitués et aux curieux ces produits qui font la fierté du pays de l'Aveyron. Du matin au soir, entre jeux de quilles et dégustation d'aligot, la spécialité traditionnelle de la région de l’Aubrac à base de purée de pommes de terre et de tome fraîche, les anciens et les plus jeunes se remémorent les souvenirs de l'enfance.
Un succès grandissant pour le marché aveyronnais de Paris