Les arènes pleines, c'était une première depuis 20 ans. Les toros lamentables, une habitude cette saison. José Tomás décevant même ses plus fervents admirateurs, c'est une certitude. Mais tout ça mérite d'être nuancé. Voici le mano a mano de dimanche à Mexico à travers une revue de presse. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Le plein historique
José Antonio del Moral, polémiste
J'ai déjà vu cette arène pleine il n'y a pas si longtemps avec Ponce, Juli ou Hermoso de Mendoza sans que personne n'aille entonner un Cantique des Cantiques pour autant. Mais les réseaux sociaux fourmillent aujourd'hui de conneries monumentales qui tiennent du baroque le plus surchargé.

Le public
Gaston Ramírez Cuevas, journaliste (Sevillatoro)
Beaucoup des abrutis et des parvenus qui étaient venus grossir le public se sont amèrement exprimés à coup de sifflets et d'insultes pendant toute la corrida. Ils avaient acheté leur billet à prix d'or au marché noir et beaucoup d'entre eux n'avaient jamais vu toréer les deux toreros.
Ces imbéciles auraient voulu voir couper 16 queues et une charretée d'oreilles. Pour ces cerveaux débiles, la corrida ne fut qu'une arnaque.

Andrés Calamaro, chanteur et ami du torero (Tribune libre dans El País)
Dans une société qui ne serait pas atteinte de la paresse intellectuelle de la nôtre, une figure de la tauromachie serait célébrée par les artistes, les intellectuels et le peuple, y compris même par les snobs les plus huppés.

Les toros
Guillermo Leal, critique taurin (ABC)
Il est incroyable que dans deux élevages aussi prestigieux on n'ait pas trouvé le moyen de choisir six toros plus braves et mieux assortis que ceux-là.

Jan Martinez Ahrens, directeur-ajoint de la rédaction (El País)
La vérité, c'est qu'il n'y a pas eu de toros. José Tomás a livré bataille contre lui-même

José Tomás

Juanma Lamet, critique taurin (El Mundo)
Il portait un costume rose et or, comme Manolete à Linares. Mort et or.

José Antonio del Moral
José Tomás est un quadragénaire vieilli qui n'a plus le « sitio » car il torée très peu et jamais le bétail sérieux des arènes de première catégorie.

Jan Martinez Ahrens
Vertical et impassible, il est entré en piste, a placé un miroir devant lui et s'est évertué à rivaliser avec son propre mythe. Dimanche, le torero qui cite Hegel et défie le temps est redevenu mortel. Mortel et triste.
À 40 ans, il n'a pas réussi a se toréer lui même.

Rosa Jiménez, critique taurin (El Pais)
José Tomás, garde toute son aura. Il n'a pas perdu son crédit, son mystère est intact. Il est simplement devenu un peu plus humain.




Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information