605. Pas un de plus. C'est la décision prise par la Préfecture de l'Hérault. Seulement 605 supporters du Nîmes olympique sont autorisés à assister au derby dimanche, à Montpellier. Ils seront très encadrés.
Ce mercredi soir, Nîmes reçoit Guingamp et Montpellier se déplace à Caen. Mais le match le plus attendu par les supporters des deux équipes, c'est bien sûr le derby qui aura lieu dimanche au stade de la Mosson. La rencontre est attendue par les supporters des deux camps depuis 25 ans. Le dernier derby, en compétition officielle, date en effet de 1996. Nîmes, alors en 3ème division, éliminait Montpellier en demi-finale de la coupe de France.
La tension entre les supporters est latente, la rencontre de ce dimanche (début du match à 17h) est donc considérée à haut risque.
Le premier match officiel depuis 22 ans
Le 6 septembre, une première réunion s'est tenue à la Préfecture de l'Hérault avec l’ensemble des parties prenantes : préfectures de l’Hérault et du Gard, MHSC, Nîmes Olympique, Police et Gendarmerie Nationales, Sapeurs-pompiers, ville de Montpellier, Métropole de Montpellier, SNCF, TAM et Ligue de football professionnelle. Il s'agissait notamment de déterminer les modalités de déplacement des supporters nîmois. Une seconde réunion s'est tenue ce mardi.
605 en bus depuis Nîmes
Il a été décidé que ce sont bien 605 supporters nîmois qui pourront faire le déplacement pour assister au match. Ils seront véhiculés en bus depuis Nîmes jusqu’au stade la Mosson à Montpellier, à l’aller comme au retour. "Tout autre déplacement pour accéder au stade par un autre moyen de transport est formellement interdit", précise la Préfecture.
Tout autre déplacement pour accéder au stade par un autre moyen de transport est formellement interdit
Interdiction de se rendre en centre ville
"De plus, les supporters nîmois ne pourront se rendre en ville à Montpellier avant, pendant et après la rencontre, soit le dimanche 30 septembre de 12 heures à minuit, afin d’éviter que des affrontements ne surviennent notamment en centre-ville."Les services de l'Etat rappelle que toute infraction à l’arrêté préfectoral relatif à l’encadrement de ce déplacement donnera lieu à des sanctions d’interdiction administrative de stade pouvant aller jusqu’à deux ans à l’encontre des contrevenants. Des mesures qui semblent rassurer les supporters rencontrés ce mercredi à Montpellier, comme le montre le reportage de Luc Calmels et Enrique Garibaldi.
Le communiqué de la Préfecture de l'Hérault: