Les agriculteurs lotois annoncent le blocage des péages de l'A20 ce mardi soir

Comme à Montauban depuis une semaine, les agriculteurs lotois annoncent qu'ils vont installer à partir de mardi soir des "zones agricoles à défendre" aux péages de l'A20 à Cahors, Montfaucon et Souillac pour protester contre le projet européen de révision de la carte des zones défavorisées

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FDSEA) et les Jeunes Agriculteurs (JA) du Lot ont annoncé qu'à l'instar de leurs collègues du Tarn-et-Garonne, où une cinquantaine d'agriculteurs bloquent depuis une semaine le rond-point d'Aussonne, interdisant l'accès à l'A20 au nord de Montauban, ils allaient faire de même aux péages de l'autoroute A20 à Cahors-Sud, Montfaucon et Souillac, à partir de ce mardi 19 heures.

Comme à Montauban, les agriculteurs lotois comptent installer sur ces trois péages de l'autoroute A20 des "ZAD" (Zone Agricole à Défendre) et ont prévenu qu'ils ne lèveraient leur barrage qu'après satisfaction de leurs revendications.

Celles-ci portent sur le projet européen de révision de la carte des zones défavorisées qui pourrait amputer les revenus de nombreux agriculteurs.

Ainsi, dans le département du Lot, jusqu'alors entièrement considéré comme une zone défavorisée, 26 communes de la région du Quercy blanc seraient exclues des aides. Pour un manque à gagner d'environ un million d'euros. "Ici, c'est l'exaspération, le désespoir et la colère qui domine", témoigne un éleveur de l'Albenque.

Cette nouvelle carte des zones défavorisées est impensable pour les agriculteurs concernés, touchant, en moyenne, jusqu'à présent, un aide d'environ 7000 euros.

S'ils perdaient ces aides, expliquent-t-ils, leurs exploitations ne seraient plus viables.

Comme leurs collègues du Tarn, du Tarn-et-Garonne ou de la Haute-Garonne, où les actions se poursuivaient ce mardi, les agriculteurs lotois sont donc décidés "à ne pas relâcher la pression" dans l'attente d'une réunion avec le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert, prévue mercredi.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information